Crèmes dépigmentantes : claire à tout prix !

VIDÉO. À Paris, on estime qu’environ 20 % des femmes d’origine africaine utilisent des produits contenant de l’hydroquinone, dangereuse pour leur santé.

Les Sénégalaises appellent cela le « xessal  », les Camerounaises le « maquillage  » et les Maliennes parlent de « tcha-tcho  » . Les médecins, quant à eux, déplorent une « dépigmentation volontaire ». La Mairie de Paris estime qu’environ 20 % des femmes d’origine africaine habitant la capitale appliquent crèmes et sérums blanchissants à base d’hydroquinone. Un vrai problème de santé publique : ce composant interdit à la vente libre en France conduit, en application cutanée, au vieillissement prématuré de la peau et à de multiples complications irréversibles. En inhibant la production de la mélanine, il fait perdre à la peau sa protection naturelle contre les rayons du soleil et la rend plus sujette à certains types de cancers. Ce produit dangereux peut aussi amincir la peau, laissant apparaître des taches foncées ou des vergetures définitives. D’autres effets secondaires sont à noter, notamment l’ochronose, une pigmentation bleuâtre ou noirâtre.

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