Dans les heures qui ont suivi la tentative de coup d’État contre le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 décembre dernier, les autorités équato-guinéennes se montraient particulièrement prudentes. Le ton a changé. Samedi 30 décembre, le président a d’abord affirmé lors de ses vœux : « On est en train d’organiser une guerre car ils disent que j’ai passé beaucoup de temps au pouvoir. »
Ce mercredi 3 janvier, c’est Nicolas Obama Nchama, ministre de la Sécurité nationale, qui « informe la population que le 24 décembre, un groupe de mercenaires tchadiens, soudanais et centrafricains ont infiltré les localités de Kye-Ossi, Ebebiyin, Mongomo, Bata et Malabo pour attaquer le chef de l’État, qui se trouvait dans le palais présidentiel de Koete Mongomo pour passer les fêtes de fin d’année ».
Le communiqué ministériel, lu sur les ondes de la radio d’État, précise que les autorités équato-guinéennes ont alors « activé immédiatement une opération de démantèlement en collaboration avec les services de sécurité du Cameroun ».
Malabo pointe des « militants de partis d’opposition radicale »
Le groupe de 31 mercenaires tchadiens, soudanais et centrafricains arrêtés le 27 décembre, alors qu’ils traversaient la frontière à Kye-Ossi, aurait été mené par « un général équato-tchadien proche de Gabriel Nse Obiang Obono [président du parti d’opposition Citoyens pour l’innovation (CI, qui compte un unique député à l’Assemblée nationale), ndlr] », selon une source de Jeune Afrique. Lire la suite
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