Meurtre à Ndar : Les rescapés racontent la barbarie des garde-côtes mauritaniens

C’est vers une heure du matin que les garde-côtes mauritaniens ont libéré les huit pêcheurs sénégalais qu’ils détenaient dans leurs geôles. Avant de leur mettre la main dessus, les « rescapés » expliquent comment ils ont été canardé en mer, jusqu’à ce que la mort de Fallou Sall s’en suive. C’est le journal l’Observateur, consulté par Actunet, qui revient sur le drame.

 

Ousseynou Seck, capitaine de la pirogue

« Nous étions très fatigués à Ndiago où nous étions détenus. On été entassé à huit dans une petite cellule. Nous n’avions ni à boire ni à manger (…) Nous étions à hauteur de Goxu Mbathie quand nous avons entendu un bruit assourdissant. Au début, nous ne savions pas ce que c’était. C’est quand le bateau s’est rapproché de nous que nous avons vu que c’était celui des garde-côtes mauritaniens. Et là on s’est lancé dans une course poursuite avec eux. Ils ont commencé à tirer sur nous. Ils ont d’abords effectué des tirs de sommation et puis ensuite ils ont ouvert le feu sur le tas. J’ai demandé à ce que tout le monde se mette à plat ventre. J’ai entendu plus de dix coup de feu et une balle a très tôt atteint le jeune Fallou Sall à hauteur du cou. Leur bateau nous a heurté à trois reprises pour renverser notre pirogue, mais nous avons eu de la chance. Ils nous ont ensuite attrapé et nous ont ligoté les poings comme de vulgaires esclaves… »

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3 Commentaires

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