Nadir Dendoune : « Il fallait mettre à l’écran ce témoignage rare »

VIDÉO. Au-delà du film émouvant et intime qu’il a consacré à sa mère, Nadir Dendoune rend hommage à la génération d’émigrés des années 60 dont la parole est si rare. Le cinéaste et journaliste s’est confié au Point Afrique.

Peut-on filmer la dignité et la beauté, ces abstractions inamissibles et si relatives ? Oui. La preuve : Des figues en avril*, où le journaliste Nadir Dendoune filme Messaouda, sa mère de 82 ans qui vit seule dans un petit appartement à L’Île-Saint-Denis depuis que le père, atteint d’Alzheimer, a été placé dans une maison hospitalisée. Exil, solitude et nostalgie, mais aussi, courage, beauté de l’âme et humour : Messaouda habite l’écran comme un diamant étincelant de ses sourires et ses incroyables boutades. Il fallait, selon Dendoune, donner la parole à celles qui sont restées dans l’ombre, ces mères arrivées en France pour suivre leurs maris ouvriers durant les Trente Glorieuses, qui se sont sacrifiées pour élever des enfants dans des conditions difficiles. Rencontre avec Nadir Dendoune, auteur notamment de Nos rêves de pauvres, recueil de chroniques qui retrace la saga de sa famille, et de Un tocard sur le toit du monde (les deux titres parus aux éditions JC Lattès), récit de son ascension de l’Everest dont a été inspiré un long-métrage, L’Ascension. Il s’est confié au Point Afrique.

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