‘’On ne subira aucune pression’’

Après la sortie de l’Association des acteurs de l’industrie musicale, le directeur général de la Sénégalaise du droit d’auteur et du droit voisin (Sodav), Aly Bathily, monte au  front. Et c’est pour  apporter quelques précisions. Ainsi, annonce-t-il que pour 2018, le souhait de son équipe est de procéder à des répartitions trimestrielles, et ce, dès le mois de février. Entretien.

 

Selon certains acteurs culturels, la Sénégalaise du droit d’auteur et du droit voisin (Sodav) n’a fait qu’une répartition en 2017. Qu’en est-il exactement ?

C’est faux ! Ce qui a été dit est à l’opposé de la vérité. C’est vraiment faux. En 2017, nous en avons fait deux répartitions. Une première a été faite au mois d’avril de cette année et elle portait sur le premier semestre de l’année 2015. Il faut comprendre qu’une société qui vient de prendre place doit s’occuper, avant tout, à se stabiliser. Ce qui signifie qu’il faut d’abord apurer le passif qu’elle a trouvé sur place. Et le Bsda (Ndlr : Bureau sénégalais du droit d’auteur) nous a quand même laisser un passif en termes de répartition. L’année 2015, le premier semestre devait être réparti depuis le mois d’octobre. Cela n’a pas été fait. Nous l’avons fait en avril 2017. Cette répartition portait sur un montant de 115 millions, à quelques francs près, et qui portait sur les catégories suivantes : les droits d’exécutions publiques (les concerts, etc.) pour un montant de 65 millions 508 mille 476 francs Cfa, les droits de reproduction mécanique (les Cd support) qui sont vraiment à la baisse avec 1 million 562 mille 576 francs Cfa. On a procédé également au paiement des droits dramatiques et littéraires, c’est-à-dire les émissions radiophoniques, les théâtres, etc., qui n’ont pas été payés depuis des années, à hauteur de 8 millions 226 mille 792 francs Cfa. Les droits numériques de la Sonatel, les Crbt, parce qu’il y a des musiciens qui font leurs catalogues en concert avec des producteurs et qui les remettent à la Sonatel. La Sonatel nous reverse après les droits d’auteur pour les musiciens. Les producteurs gèrent directement avec la Sonatel. Les droits étrangers aussi ont été payés. Il s’agit de ceux qui proviennent de la Sacem pour un montant de 18 millions 639 mille 411 francs Cfa. Ça, c’était la première répartition du mois d’avril 2017.

Et la seconde alors, elle a été faite quand ?

En août de cette même année, à la veille de la Tabaski, nous l’avons réitérée pour un montant de 163 millions 514 mille 657 francs Cfa. La particularité de cette échéance de répartition est que ça portait uniquement sur les droits religieux tirés des sonneries de téléphone. Le numérique a permis à une certaine catégorie, qui s’était sentie exclue du circuit monétique de la culture, de se retrouver parmi les plus grands bénéficiaires. Et c’est normal, si on fait une analyse purement sociologique de la situation. En appelant presque chaque Sénégalais au téléphone, on peut avoir une idée de son appartenance religieuse. Grace au ‘’dalal’’, les choses ont bien marché pour les chanteurs religieux. Ce qui est extrêmement important. Cela a créé beaucoup plus de démocratie dans le secteur, en termes même d’accès aux ressources, aux avantages, aux bénéfices du droit d’auteur.

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65 Commentaires

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