UEMOA-Banque/ La zone UEMOA s’ouvre à de nouveaux instruments de gouvernance bancaire

Abidjan – L’espace UEMOA et la zone UMOA, l’union monétaire ouest-africaine, s’ouvrent à de nouveaux instruments de gouvernance bancaire mis bientôt sur le marché, aux fins de renforcer la visibilité et la notoriété des établissements de crédit dans la politique de globalisation économique.

Deux groupes franco-africains, comprenant l’éditeur de logiciel de gestion bancaire, Cergi S.A, et son partenaire, ICSB, International Center Scoring Business, spécialisé dans Cloud Reporting et la notation, ont présenté, le 24 janvier, leur solution, “technologiquement pratique et résolument révolutionnaire” pour le secteur bancaire et les marchés financiers.

Il s’agit, pour ICSB, a fait savoir son directeur général, l’Ivoirien Hermann Kouakou Hanna, de mettre à la disposition du secteur de la finance et de la banque au niveau de l’espace UEMOA, des mécanismes pour faciliter le processus d’élaboration et d’envoi de rapports d’activité à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(Bceao) et d’anticiper les écueils ou autres difficultés éventuels, de même le profilage des usagers. Ces projets sont appuyés par l’Apbef-CI, l’association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire, ainsi que la Bceao.

Quinze Data Centers seront installés dans chacun des 15 Etats de la Cedeao, en plus de quatre autres pour la centralisation des données dans l’espace communautaire. Pour ce faire, ont assuré les patrons des deux groupes financiers, ces nouveaux instruments opérationnels intègrent, de façon optimale, les directives de Bâle II et Bâle III au niveau des normes prudentielles, ainsi que d’autres mesures édictées en la matière par la BCEAO, depuis 2016.

Pour des nouveaux paradigmes et méthodes de gestion

Quels sont les enjeux et défis liés à ces nouveaux outils? Le Pdg de Cergi SA, le Franco-Togolais, Yao Dodzi Dogbo, n’y va pas de mains mortes. Notre solution entend opérer un changement profond dans les méthodes et paradigmes de gestion en mettant en place des modes de management qui devront prévenir les défauts de défaisance, souvent relevées et/ou constatées dans la gouvernance des banques et établissements de crédits en Afrique, notamment dans les Zones UMOA et BEAC.

M. Yao Dodzi soutient que celle-ci se veut mieux adaptée pour la formulation et la définition claires de ratios de liquidités qui permettent d’améliorer la gestion du risque de liquidités, car ces attitudes font éviter le risque d’exposition aux avatars. A cet égard, le Comité de Bâle a mis en place deux ratios : le LCR (Liquidité Coverage Ratio) qui permet aux banques de résister à une crise de liquidités importantes durant un mois ; l’objet étant que les réserves de liquidités soient supérieures aux sorties nettes de trésorerie sur la même période, et le NSFR (Net Stable Funding Ratio), destiné à stabiliser le montant des financements ou supérieur à celui-ci, et que l’établissement puisse exercer ses activités durant une plus longue échange, une année d’exercice, dans un contexte de tensions p.comrolongées.

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