Par Ndiogou CISSÉ
Dans le communiqué de presse signé par le président de Bokk gis gis Pape Diop, il déclare : «La presse a fait état, ce jour, d’une affaire de contrefaçon de signes monétaires et de blanchiment de capitaux dans laquelle j’aurais été cité par l’un des mis en cause lors de l’enquête préliminaire».
L’ancien président de l’Assemblée de poursuivre : «Je suis à la fois surpris, meurtri et profondément choqué par le fait que mon nom ait pu être mêlé à cette affaire que j’ai eu à découvrir en même temps que tout le monde dans la presse de ce matin». Pape Diop ajoute dans son communiqué qui nous est parvenu : «Je suis d’autant plus choqué que je trouve très léger le prétexte invoqué pour me citer dans l’affaire. Il semblerait, en effet, que c’est l’un des mis en cause qui aurait dit simplement un jour à l’un de ses acolytes que les billets à laver m’appartiendraient ainsi qu’à Farba Senghor».
Toujours sur cette affaire, Pape Diop soutient : «Je tiens à préciser que ma réputation et mon honorabilité ne peuvent être ternies par une déclaration aussi fantaisiste, faite en désespoir de cause par un prévenu durant son audition par les enquêteurs». Concernant l’enquête en question, le président de la Convergence libérale et démocratique note : «Je me tiens personnellement à la disposition de la Section de recherches (Ndlr, Brigade de recherche de la Gendarmerie) qui pourra, le cas échéant, m’entendre pour voir si j’ai pu avoir un lien quelconque avec cette bande de malfaiteurs». Pape Diop de souligner : «Je me réserve enfin le droit d’engager une action en justice pour laver totalement mon honneur dans cette affaire».
Pour Farba Senghor qui marque son étonnement, il déclare «n’être mêlé ni de près ni de loin à un quelconque trafic de faux billets». Cité dans cette affaire de faux-billets, Farba Senghor comme Pape Diop dit avoir appris cette affaire de la presse. «Je ne connais aucune personne portant le nom de Daouda Ndiaye». Farba Senghor de préciser que sa dernière entrevue avec Pape Diop date des funérailles de son chef de cabinet. «Depuis ce jour je ne l’ai pas revu. Je n’ai pas parlé avec lui au téléphone. Comment peut-on donc être de connivence dans une affaire de faux-billets», se désole Farba Senghor, qui renseigne que des gens tapis dans l’ombre essaient de le discréditer devant le Président Macky Sall. L’ancien ministre de Me Wade parle d’invention et de mensonge pour le discréditer.
Pour rappel, le 13 mai dernier, la Brigade de recherche de la gendarmerie a démantelé un réseau de faussaires à Zac Mbao. Les coupures saisies sont trois paquets de 50 millions d’euros, un paquet d’un milliard et un autre de 900 millions d’euros. Le total fait près de 2300 milliards FCfa.