200 millions pour accompagner l’Initiative locale (Diourbel)

À l’instar des autres régions du Sénégal, Diourbel a tenu, hier mardi, un Crd (Comité régional de développement) présidé par Mme Zahra Iyane Thiam, ministre de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire. Une enveloppe de 200 millions Cfa a été allouée pour cette année 2019, afin d’accompagner l’initiative locale.

Madame la ministre de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, en a profité pour exprimer toute sa satisfaction à l’issue de la rencontre qui a permis aux acteurs d’identifier et de cibler les difficultés auxquelles ils sont confrontés sur le terrain. Elle s’est réjouie également de la rencontre, car, dit-elle, c’est exactement l’objet de leur visite, qui consiste à descendre sur le terrain et venir à la rencontre des promoteurs pour discuter de leurs conditions et trouver des solutions ensemble. Il faut noter que les acteurs ont parlé de la difficulté d’accéder à certains types de financements.

Ce qui est à signaler surtout, c’est que le ministre et ses collaborateurs ont eu droit, au cours de ce Crd, à un large panorama des difficultés auxquelles sont confrontés les promoteurs après exposé. Au cours du Crd, des recommandations ont été fortement exprimées, et de l’avis même des acteurs et des promoteurs du secteur, ces difficultés qu’ils rencontrent sont notamment liées aux conditions d’accès aux financements et d’accès parcellaire aux financements. D’autant que, estiment certains, que souvent, c’est les mêmes groupements qui reçoivent les financements au détriment d’autres groupements.

D’autre part, selon les membres de la Plasepri (Plateforme d’appui au secteur privé et à la valorisation de la diaspora sénégalaise en Italie), leur structure demeure  un modèle de réponses à apporter à plusieurs des difficultés dénombrées et exprimées. Maintenant, proposent-ils, il s’agira pour le ministère de voir, en rapport avec les associations de professionnels, et sur la base des succès enregistrés, comment palier à certaines difficultés ? Comment avoir un fonds de garantie qui peut faciliter l’accès aux bénéficiaires ? Comment avoir droit à des séances d’éducations financières ?

Pour la ministre, les solutions qu’ils doivent apporter doivent correspondre aux besoins et aux attentes des promoteurs ; et aujourd’hui, fait-elle savoir, une des difficultés qui est énoncée et qui leur a été rapportée à travers les autres régions, c’est comment revoir l’allègement du taux d’intérêt de 12%, puisque la majeure partie des bénéficiaires sont des groupes vulnérables. C’est des femmes et des jeunes qui, pour la plupart, sont dans des entreprenariats de petites dimensions. Cela va être pris en compte, a-t-elle rassuré. Toujours selon elle, le fonds de garantie peut être une solution comme le modèle entrepreneurial de l’économie sociale et solidaire qui vise une plus grande efficience des ressources mises à la disposition des promoteurs, pour justement venir à bout de certaines difficultés. Le Crd a été très instructif pour elle, et elle a déclaré qu’elle ne doute point qu’à l’issue de la rencontre, et avec l’arrivée prochaine de l’équipe technique, ils pourront cibler non seulement des porteurs de projets, mais également, ils pourront mettre en branle le modèle de l’économie sociale solidaire, parce que la région de Diourbel regorge d’énormes potentialités. Ce qui n’exclue toujours pas qu’il faut des financements plus ciblés et plus adaptés.

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