La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et Amnesty International/Sénégal sont montés au créneau pour dénoncer vigoureusement des actes de tortures infligés à 4 personnes par des agents du parc national de Niokolo Koba. Les faits se sont passés lundi dernier, 21 février 2022.
Les quatre victimes, Marcel Bindia, Toweiné Bindia, Victor Bindia et Thiara Bindia, habitant le village de Oubadji, dans le département de Salémata, « se seraient rendues dans le parc, à la demande du chef de secteur de Oubadji de la direction des parcs nationaux, pour couper de la paille en vue de réfectionner leur campement », renseignent les associations de défense des droits de l’homme dans leur communiqué conjoint.
Interpellés par des agents des parcs nationaux présents sur les lieux, ces individus ont subi des actes de torture. « Une victime a été évacuée à l’hôpital régional de Kédougou, le chef-lieu de région », informent d’ailleurs Assane Dioma Ndiaye et Cie qui exigent « l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cet incident et traduire les responsables des actes de torture en justice ».
Elles rappellent également à l’Etat du Sénégal « son obligation de prévenir et de réprimer les actes de torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants conformément à la convention des Nations Unies contre la torture dont il est partie ».