Le froid s’installe et le virus de la grippe avec lui. Il y a les précautions bien connues, les fameux gestes barrières : se laver soigneusement les mains, tousser et éternuer dans un mouchoir en papier ou dans le creux du coude, porter un masque… Il existe aussi des moyens de lutte naturels pour que la grippe ne nous atteigne pas.
Comment faire pour éviter d’attraper la grippe grâce aux plantes ?
- L’échinacée contient des principes actifs qui stimulent le système immunitaire et aident à lutter contre les infections virales ;
- Les extraits de bourgeon du cassis, très riches en vitamine C, agissent aussi sur l’immunité et ont un effet anti-inflammatoire.
Comment utiliser les plantes pour prévenir la grippe ?
Prendre des gélules de poudre ou d’extraits secs d’échinacée du début de l’automne jusqu’à la fin du mois de mars.
Si la grippe arrive, faire une cure de trois semaines. Sinon, 200 à 300 gouttes par jour de macérat glycériné de Ribes Nigrum (bourgeons de cassis) à prendre en continu ou 10 jours par mois, à la même période.
À éviter chez la femme enceinte, qui allaite. Chez l’enfant, les doses sont spécifiques.
Une huile essentielle en diffusion ou en inhalation pour son effet antiviral
L’huile essentielle (HE) de ravintsara est préconisée contre la grippe.
- En diffusion, son effet antiviral permet d’assainir l’atmosphère en limitant la multiplication des virus ;
- En inhalation sèche, l’HE de ravintsara permet de désinfecter directement l’entrée des voies respiratoires.
Comment utiliser l’HE de ravintsara pour prévenir la grippe ?
Pour utiliser l’HE de ravintsara, choisir un diffuseur électrique, avec brumisateur, ou à jet d’air sec, pour assainir la maison dès le début de l’hiver ou en période à risque. « Fractionnez la diffusion par période de 15 à 30 minutes plusieurs fois par jour, le nombre de gouttes d’huile essentielle est indiqué et dépend du temps désiré », indique Fabienne Millet.
Ceci est valable à tout âge, chez la femme enceinte ou qui allaite. À réserver aux adultes et aux grands enfants.
En période à risque, compléter cette prévention en respirant 2 gouttes de cette HE sur un mouchoir trois à quatre fois par jour.
L’homéopathie en prévention de l’attaque des virus grippaux
- L’Influenzinum est une très haute dilution du vaccin antigrippal de l’année en cours, celui-ci étant défini tous les ans par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Fabriqué à partir du vaccin, il vise à prévenir et lutter contre la grippe ;
- Le Sérum de Yersin, lui, améliore les défenses de l’organisme. Associée à l’Influenzinum, la protection antivirale est plus large et plus forte.
Comment utiliser l’homéopathie pour prévenir la grippe ?
Prendre le traitement jusqu’à fin mars.
Si les défenses immunitaires sont diminuées, prendre 1 dose de l’un le mercredi et 1 dose de l’autre le dimanche de la même semaine.
En cas d’épidémie, opter pour le schéma rapproché (mercredi et dimanche).
Chez les personnes à risque de complications de la grippe, cette prévention homéopathique ne peut se substituer au vaccin contre la grippe. Pour comprendre pourquoi l’homéopathie n’est pas substituable au vaccin contre la grippe, retrouvez Pierre Béguerie, pharmacien et président du conseil de l’Ordre national des pharmaciens, en vidéo.
Que faire pour renforcer l’immunité et combattre les infections virales ?
Les probiotiques (lactobacillus rhamnosus, lactobacillus acidophilus, bifidobacterium bifidum) sont composés de bactéries et de levures vivantes appartenant à notre flore intestinale « amie ».
En rééquilibrant cette flore, capitale pour l’immunité, ils renforcent le système immunitaire et protègent aussi des infections par un effet barrière de la muqueuse intestinale aux germes pathogènes, notamment viraux.
Comment utiliser les probiotiques ?
En prévention de la grippe, démarrer un complément alimentaire (Ergyphilus plus, Probiovance I) à l’automne.
Faut-il se faire vacciner contre la grippe ?
Le vaccin contre la grippe est recommandé chez les personnes de 65 ans et plus, les adultes et enfants (à partir de 6 mois) souffrant de maladies chroniques (asthme, hépatite, diabète, insuffisance cardiaque…), les femmes enceintes, les personnes obèses, les professionnels de santé ou au contact d’enfants.