Le gouvernement devrait recevoir un prêt de 119 millions de dollars, soit (près de 67 milliards) de nos francs, de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) pour financer trois projets d’infrastructures de transport au Sénégal suite à la signature d’un accord de prêt entre le ministre sénégalais de l’Économie, de la Planification et de la Coopération, Amadou Hott , et le Vice-Président de la BIDC, Mabouba Diagne .
Les projets en question concernent à la fois les infrastructures de transport routier et ferroviaire, notamment la mise à niveau du corridor reliant le Mali et le Sénégal, la construction d’un pont au terminus ferroviaire de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Le prêt servira également à financer le programme routier annuel réalisé par le Fonds d’entretien autonome des routes (FERA).
Coût de chaque projet
La réhabilitation du corridor Sénégal-Mali nécessitera un investissement de près de 47 milliards dont 33milliards seront apportés par l’institution bancaire de la CEDEAO et le reste par le gouvernement sénégalais.
Le coût global de la construction du pont est estimé à près de 9 milliards, dont 94,4 % seront apportés par la BIDC. Selon le ministre sénégalais de l’économie ce projet comporte plusieurs volets dont la construction d’une passerelle piétonne de 185 mètres reliant la gare de la gare du Train Express Régional (TER) au terminal AIBD.
Il comprend également la construction de locaux techniques et commerciaux situés de part et d’autre du pont, des espaces publics, des halls et services, des bâtiments voyageurs, des services annexes et des opérations telles que l’accueil.
La période de mise en œuvre de ce projet est de 18 mois.
Enfin, l’investissement total requis pour le programme de développement des infrastructures routières par la FERA est d’environ 39 milliards de FCFA. La BIDC apportera 25 milliards de FCFA.
Les objectifs
La réalisation de ces trois projets devrait permettre d’assurer un service de transport régulier sur les tronçons ciblés. Par exemple dans le corridor Sénégal-Mali, on espère que les travaux permettront de réduire les coûts globaux de transport entre les deux pays voisins d’Afrique de l’Ouest.