86 compagnies aériennes déclarées en faillite en seulement deux ans : Les acteurs planchent sur l’état des lieux

Selon les dernières données de l’Association du Transport Aérien International (IATA), quatre-vingt-six compagnies aériennes ont été déclarées en faillite en seulement deux ans. Pis, elle révèle qu’en 2020, jusqu’à cinquante-trois entreprises étaient vouées à la faillite. En 2021, ce chiffre est tombé à trente-trois (33).
 
Des chiffres désastreux causés par les effets néfastes de la Covid, qui poussent aujourd’hui les acteurs à reflechir sur des pistes de solutions. En effet, les transports aériens ont été touchés de plein fouet par le Covid19.
 
“C’est un secteur très sensible. Néanmoins le président de la République a tout fait pour porter ce secteur en premier hub aérien régional”, a expliqué Abdoulaye Dieye, Dg de l’AIBD. 
 
Ce week-end, 24 syndicats ont procédé aux assises de leur secteur pour plancher sur l’état des lieux de la mise en œuvre du Plan Stratégique Opérationnel de Développement du Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires à travers toutes ses composantes notamment le Plan Stratégique Hub aérien et touristique 2021 2025.
 
Il a été aussi question de voir les voies et moyens pour apaiser le Climat social, surtout dans un contexte où les travailleurs de la représentation de l’Asecna sont restés cinq mois sans recevoir leurs indemnités de sécurité aérienne (ISA).
 
M. Wade, président de l’intersyndicale de la plateforme aéroportuaire explique : “Le secteur est en plein essor. Il y a beaucoup de difficultés. On sort des effets néfastes de la Covid. Mais le point principal qui nous a plus réuni c’est la question de l’ISA. L’autorité a su nous écouter et s’engage à amender et approuver ce qui sortira de ses deux jours. L’ISA est une préoccupation qui date depuis le transfert des activités de Yoff vers l’aéroport de Diass. L’ISA n’a pas fini de nous causer des problèmes. Il est temps que nous arrivions à son règlement définitif dans sa régularité, son paiement, sa mensualisation, la généralisation de sa hausse, dans son extension aux autres structures qui n’en n’ont pas encore bénéficié”.

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