Abdoulaye Diouf Sarr entreprend une communication de proximité

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le ministre de la Santé et de l’action sociale, en l’occurrence Abdoulaye Diouf Sarr, a rencontré ce samedi la collectivité Lébou de Yoff. Une occasion saisie par le ministre pour sensibiliser la population et demander leur soutien.

 

Par Bineta BÂ

 

La lutte contre la pandémie mondiale prend une nouvelle approche. En effet, le ministre de la Santé et de l’action sociale semble faire dans une communication de proximité pour sensibiliser davantage la population et décrire l’évolution actuelle de la maladie. En visite chez la communauté Lébou ce samedi, le ministre de la Santé a d’abord remercier la population de Yoff qui lui a exprimé son soutien pour faciliter sa tâche, sa réussite dans la lutte contre le coronavirus.

Par la même occasion, il a félicité le docteur Abdou Karim Diop qui se trouvait dans la localité de Yoff, et qui fait un travail remarquable, dit-il.

Le ministre de la Santé, en s’adressant à la communauté, de dire : «La maladie n’épargne personne, nul n’est à l’abri, dans la mesure où elle a fait son irruption à la Maison blanche, à Élysée, même à la présidence de la République il y avait une personne qui était atteinte. Aussi, chaque tranche d’âge peut contracter la maladie, même les nouveau-nés, les vieillards, hommes comme femmes. Au Sénégal, toutes les régions ont eu des cas». Bref, le ministre de la Santé appelle à la responsabilité communautaire pour endiguer la maladie.

Le ministre de la Santé de souligner que 75% des cas se trouvent à Dakar, et au niveau du département de Dakar il y a plus de 56%. «Ce qui l’explique est que les gens partent et viennent à Dakar, alors il faut une riposte. C’est la raison pour laquelle il faut qu’on adopte des stratégies pour arrêter ensemble la maladie. En ce qui concerne les mesures, il faut savoir que le chef de l’État a pris des mesures. La maladie nous vient de l’extérieur et on voulait arrêter les cas importés. Le chef de l’État a fermé les frontières sans hésiter, à la demande du Comité national de gestion des épidémies ; ensuite, nous avons vu l’état d’urgence assorti de couvre-feu, avec la disposition légale, la loi d’habilitation… Je tenais à magnifier la posture du chef de l’État dans la lutte contre le coronavirus. D’ailleurs, c’est lui qui dirige la lutte au plan stratégique».

Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr à qui il revient la politique sanitaire de ce pays, de préciser qu’il a confié au Comité national de gestion des épidémies un travail et que ce comité se réunit chaque jeudi et vendredi et apporte des réponses à ces questions. «Pour la fin de la maladie, même au niveau mondial, personne ne peut donner une date précise. Le virus n’a même pas un protocole médical validé, mais on peut espérer qu’il peut disparaître petit à petit. Dans ce contexte, il faut une stratégie d’adaptation pour sauver l’économie, afin que les gens puissent vivre. Si on fonce sur l’aspect sanitaire en oubliant l’aspect social, cela peut engendrer des soulèvements de la part des populations ; d’où l’importance des mesures prises par le président de la République». Pour le mot de la fin, le ministre se veut rassurant dans le cadre de la lutte contre la maladie : «la situation est très bien maîtrisée.»

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