13 154 tonnes de merlus noirs, 4968 tonnes de thiof, voici, entre autre, les espèces marines victimes de surexploitation dans les eaux sénégalaises, selon le rapport révélé en avril 2021 par le partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM) et épluché par L’AS Quotidien. Le rapport évoque le fait que malgré cette surexploitation de merlu, le gouvernement du Sénégal vient de renouveler l’Accord de Partenariat de Pêche avec l’Union Européenne. La flottille de cette dernière a débarqué 1270 tonnes de merlu contre 2300 tonnes pour la flottille sénégalaise en 2018 toujours selon le PRCM. Avec le renouvellement de cet accord de pêche, l’Union Européenne voit sont quota fixé à 1750 tonnes soit une augmentation de 500 tonnes par rapport à 2018.
Le rapport ressort aussi qu’il existe d’autres espèces halieutiques surexploitées, il s’agit de : la gamba (15721 tonnes), du pagre à points bleus (9180 tonnes) et de la seiche (3499 tonnes).
Le rapport affirme également que les eaux sénégalaises font partie des plus poissonneuses au monde en raison du phénomène saisonnier de remontée d’eau froide appelé Upwelling. Mais, cette abondance est menacée par cette surexploitation grandissante ajoutée à la pollution et au changement climatique qui, à la longue, risque d’aggraver l’état d’insécurité alimentaire pour une population considérée comme l’une des plus grandes consommatrices de produits halieutiques, avertit le rapport repris par L’As.