Pour des faits de vol à l’occasion du service, comparaissait, vendredi dernier, la domestique Fally Diop. Elle est attraite à la barre du tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar par sa patronne Ndeye Awa Mbengue et la sœur de celle-ci, Awa Cheikh Mbengue.
Prévenue de vol à l’occasion du service, la domestique Fally Diop faisait face, vendredi dernier, à la juge du tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar. Elle est attraite à la barre par sa patronne Ndèye Awa Mbengue et sa sœur Awa Cheikh Mbengue. En effet, son arrestation est survenue après la disparition dans la chambre de sa patronne, le téléphone portable de celle-ci et les 350.000 francs que sa sœur y avait gardés.
Ayant constaté dans la matinée du 24 juin dernier que leurs biens ont été soustraits, les deux sœurs ont soupçonné la domestique Fally Diop comme étant l’auteure du vol. À en croire sa patronne, si elle soupçonne Fally Diop, c’est parce que depuis que cette dernière est entrée dans la maison, ses objets ne cessent de disparaître. Selon elle, avant ce vol, elle avait déjà perdu un premier téléphone ainsi qu’une bague en or, une perruque et un T-Shirt retrouvé sur la prévenue.
Quant à sa sœur Awa Cheikh Mbengue, elle ajoute avoir été victime d’un vol de 1.000.000 de francs alors qu’elle partage sa chambre avec la prévenue. En outre, renchérit Ndèye Awa Mbengue, l’autre élément qui enfonce sa bonne c’est que le voleur n’a pas commis d’effraction. «J’ai trouvé bizarre que le voleur n’ait pas pris les téléphones branchés au salon», a indiqué Ndèye Awa Mbengue.
Interrogée sur ces faits, la prévenue Fally Diop a tout battu en brèche. Après avoir soutenu qu’elle ne partage plus la chambre avec la partie civile, elle fait savoir que le tee shirt dont parle sa patronne lui a été offert par celle-ci. «Malgré qu’elles me doivent six mois de salaire, je continue de travailler», argue-t-elle.
Fally Diop a également nié en bloc les allégations du témoin selon lesquelles elle a toqué à la porte de sa maison pour récupérer un sachet. Mais comme il dormait, allègue-t-il, il n’a pas pu vérifier ce que contenait le sachet mais il affirme avoir aperçu un objet bleu dans le sachet. D’ailleurs, ce sont ces témoignages et les indications d’un marabout qui ont poussé Ndèye Awa Mbengue et sa sœur à ester en justice.
À la suite des parties civiles qui ont réclamé une réparation globale de 1.500.000 francs, le représentant du ministère public a requis l’application de la loi pénale. La magistrate va rendre son verdict vendredi prochain.