Par Ndiogou CISSÉ
La Direction générale de la Rts dont la gestion est décriée par le Synpics-Rts s’est fendue d’un communiqué pour répondre aux accusations. Selon la direction générale de la Rts, qui évoque le cas rapporté par le syndicat faisant état «d’une journaliste qui a été renvoyée du studio 5 minutes avant sa présentation», la direction de la Rts soutient : «Dire que le renforcement de l’équipement des stations régionales et la migration HD est un échec, relève d’un manque notoire de discernement».
La direction de faire savoir que la Rts «dispose de 14 radios régionales, de la chaîne nationale, de Dakar Fm, de Rsi et d’une radio vision», ajoutant : «notre label HD nous vaut des partenariats dans la sous-région». Pour le car tombé en panne, la direction renseigne qu’il est ramené en Belgique pour y «être réparé puis ramené à Dakar». Ce qui prouve, selon la direction, «la solidité de nos clauses de garanties».
Le communiqué informe que le «processus de migration en phase finale a connu un ralentissement avec le covid-19 qui a empêché le déplacement des experts pour finaliser les configurations». Mais, que le «marché de ce matériel est exécuté depuis 2017 par une entreprise sénégalaise qui en est l’adjudicataire».
Concernant les nominations, la note de la direction générale rappelle qu’«elles restent une prérogative» de la même direction qui souligne que «des hommes et des femmes en ont bénéficié sur proposition de leurs directeurs respectifs, dans la limite des postes à pourvoir». Et qu’«évidemment, tout le monde ne peut être nommé !», poursuit la note, «ni l’âge, ni l’ancienneté n’ont été érigés comme règles pour promouvoir un agent. En conséquence, parler de représailles relève de la mauvaise foi. Il suffit juste que le personnel regarde autour de soi pour se rendre compte que ceux et celles qui ont été cités ne parleront guère de représailles», défend la direction qui se pose la question : «Représailles, pourquoi et contre qui ?».
Pour la direction de la Rts, «c’est une lapalissade que de répéter que nommer un agent ou entériner une proposition de nomination relève du pouvoir discrétionnaire du directeur général, en l’espèce». Toujours sous ce volet, la direction de la Rts fait savoir qu’il «est bien gênant de citer nommément des personnes. Mais nous tenons à préciser que l’agent qui a démissionné l’a fait en toute responsabilité, pour des raisons qui lui sont propres et qui n’ont rien à voir avec une quelconque ambiance à la Rts». Il s’agissait, selon la direction, «pour la concernée d’aller assumer ailleurs, dans une autre position des responsabilités plus importantes voire plus motivantes».
Concernant l’agent interdit d’antenne, la Direction générale dit assumer cette décision, plaidant que «c’est réducteur et de mauvaise foi que de parler de problème de clef. La salle de maquillage de la Rts a été fermée, par mesure de prévention, sur recommandation du Médecin d’entreprise, car étant un espace fréquenté avec un flux important. Lorsqu’un agent, délibérément, brave cette mesure, la hiérarchie prend ses responsabilités. Il est insensé de défendre l’indéfendable !», persiste la direction de la Rts, qui a aussi évoqué le transport des agents, après que le président de la République a décrété l’assouplissement des mesures liées au transport public, pour dire que «rien ne pouvait justifier que la Rts continuât d’assurer le transport de tous les agents de leur lieu de travail à leur domicile ou vice-versa ; le transport a été assuré aussi longtemps que les mesures étaient en vigueur». Sur un nouvel accord d’entreprise, la direction dit avoir fini de faire ses propositions à l’Intersyndicale Synpics-Cnts depuis plusieurs mois, et attend toujours les contre-propositions de l’Intersyndicale.
Concernant les reversements à l’Ipm, la direction renseigne qu’«un virement à hauteur du montant dû avait été introduit 24h avant le communiqué». Et qu’«il ne se posait alors qu’un problème de date de valeur».
Pour les autres reversements, un plan est élaboré d’après la direction, et sera respecté comme d’habitude. Parler d’incidence financière des nouvelles nominations est, pour la direction, «ne rien comprendre aux prévisions budgétaires en matière de possibilités et de limites sur des rubriques ou postes bien précis déjà dotés…».