Élargi de prison, le “prophète” autoproclamé de Saré Ngagne à Kolda offre solde ses comptes… Il évoque également sa secte religieuse et toutes les péripéties qui lui ont valu un séjour carcéral. Daouda Bâ, plus connu sous l’appellation de Baaba Malaabé Mbackérouhou, est libre. Il a été acquitté de toutes les charges de viol sur mineur, de séquestration, de pédophilie…. Daouda Bâ à l’état civil mais plus connu sous le nom de Baaba Malaabé Mbackérouhou, qui s’est autoproclamé prophète était accusé de viol et pédophilie sur une de ses disciples âgée de moins de 13 ans au moment des faits, en 2021. Jugé par la Chambre criminelle de Kolda, il a été acquitté de toutes les charges.
Il solde ses comptes : “Notre rassemblement (notre secte religieuse) n’est rien d’autre qu’un appel religieux au nom de Dieu et de son prophète Mohamed (Psl) et sa religion. C’est dans le but de renforcer l’humanité, de contribuer à accroître le savoir religieux sans faire référence à aucune autre religion ni aucune Tariq”, a-t-il martelé, dans un entretien avec L’OBS.
- “Macky Sall s’est attaqué à nous, Dieu a pris le pouvoir de ses mains”
Le faux prophète d’ajouter : “A travers cette secte religieuse (sa pratique), Dieu a voulu que des membres soient en maille avec la loi. Ils ont été arrêtés et envoyés en prison. Moi, en personne Baaba Malaabé Mbackérouhou, avec eux en prison, je suis libre. Alhamdoulallahi ! Dans tous les cas, Dieu dispose de tout sur sa créature, lui trace son chemin. Il dote chaque créature humaine d’un savoir (un mystère) spécifique. J’ai juste trois points à évoquer ; d’abord le régime de Macky Sall qui s’est attaqué à ce rassemblement divin «Feddé Allah» (en peulh), pour le faire disparaître, Dieu a pris le pouvoir de ses mains.”
Il rembobine : “Le troisième point, beaucoup d’informations ont été véhiculées et entendues au point qu’on m’a envoyé en prison. La justice a mené des enquêtes, fait des investigations sur tous les plans et n’a rien trouvé contre ma personne. Aucune preuve sur toutes les charges dont on m’accusait. Ceux qui m’ont traité de tous les noms d’oiseaux, qui m’ont insulté, tant qu’ils sont, je leur accorde mon pardon. Je prie pour eux et je sollicite leurs prières», a-t-il dit avant de retourner à son Saré Ngagne.”