Le Sénégal a adhéré au Partenariat pour un gouvernement ouvert (Pgo) en 2018. Ce partenariat multilatéral vise à promouvoir la transparence de l’action publique et l’ouverture à de nouvelles formes de concertation et de collaboration avec la société civile.
Trois ans après son adhésion, le comité de pilotage, la société civile, entres autres sont en conclave à Saly pour élaborer un plan d’action national.
Pour pouvoir adhérer au Pgo, il faut remplir quatre critères.
Notamment, la transparence budgétaire : “Là, le Sénégal a eu la note maximale qui est de 4/4. Il y a le critère de déclaration de patrimoine. Le Sénégal a satisfait cet exigence et a eu 3/4. Il y a le critère de l’engagement citoyen c’est-à-dire le niveau de participation de la société civile dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques avec un score de 3/4. Enfin, il y a l’accès à l’information, le Sénégal a satisfait cette exigence avec un score de 2/4”, explique Mamadou Saliou Sow, secrétaire d’État auprès du garde des sceaux, chargé de la promotion des droits humains et de la bonne gouvernance, qui présidait la rencontre.
Il donne les raisons de ce faible score : “la loi sur l’accès l’information n’a pas été adoptée mais elle est en cours. Elle est dans le circuit”.
En outre, il confie que cette loi sera soumise dans les meilleurs délais à l’Assemblée nationale pour être votée.
“A partir de là, le Sénégal va améliorer considérablement son score au niveau international en matière de promotion de la bonne gouvernance”.
L’intérêt du Sénégal dans la mise en œuvre du Pgo “est de promouvoir la transparence de l’action publique, mais aussi et surtout de faire en sorte qu’il y ait une collaboration, une concertation franche avec les organisations de la société civile”, assure-t-il.
Un comité, composé de représentants de l’administration publique, des organisations de la société civile mène un “excellent travail” qui consiste à “organiser des consultations citoyennes dans les différentes régions du Sénégal afin de déterminer les défis que le Sénégal compte mettre en œuvre dans son plan d’action national”.
Ainsi, à l’issue de ces consultations, le comité national paritaire et l’ensemble des partenaires techniques et financiers ont décidé d’élaborer un plan d’action national. Et faire en sorte que les défis identifiés dans les régions soient harmonisés, mis en commun et traduits en engagements et en plan d’action opérationnel.