Affaire Adji Sarr : C. Yérim Seck laisse entendre que Sonko n’est pas à son premier coup. Extrait de son livre

L’affaire Sweet Beauty opposant Ousmane Sonko à la masseuse est très loin de connaître son épilogue. Après la fuite des audios entre Adji Sarr et MC Niass, c’est autour du journaliste Cheikh Yérim Seck de faire des révélations dans son nouveau livre sur le leader de Pastef, « Macky Sall Face à l’Histoire Passage sous scanner d’un pouvoir africain ». En effet, le journaliste laisse entendre que Sonko n’est pas à son premier coup.

Selon Cheikh Yérim Seck, deux évènements permettent de le prouver. « 2019, le ministre de l’Intérieur avait été saisi par des agents de police en patrouille qui lui avaient signifié avoir trouvé, à l’intérieur d’un véhicule garé dans un endroit suspect sur la corniche-Ouest de Dakar, Ousmane Sonko et une femme de nationalité gambienne dans une position délicate. Lorsque cette information a été remontée au Palais, compte tenu de la qualité de la personne concernée, instruction a été donnée de laisser les deux personnes libres de leurs mouvements », révèle-t-il.

A l’en croire, lorsqu’au cours de la préparation de la campagne électorale, un ministre très agité a proposé que cet épisode de la corniche soit évoqué pour décrédibiliser le candidat de Pastef, Macky Sall l’a stoppé net : « Il ne faut pas glisser sur ce terrain. Allez convaincre les militants et appeler à voter pour la victoire. Montrez que notre projet est meilleur que le sien. Et que nous avons un bilan qui mérite qu’on nous refasse confiance. »

D’après Cheikh Yérim Seck, « quelques années plus tard, lorsqu’une affaire de mœurs impliquant prétendument Sonko et une femme résidant au Maroc a été rapportée en haut lieu, Macky Sall a réagi : « C’est sa vie privée, ça le regarde » ».

« Lorsque, en février 2021, la masseuse Adji Sarr a déposé une plainte pour viol contre le leader de Pastef, Macky Sall l’a appris le lendemain, sur le filet du renseignement », poursuit le journaliste.

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