L’ancien Directeur général du Prodac a une affaire à tirer au clair avec le professeur de philosophie Ibou Dramé Sylla qui lui a demandé de démissionner de son actuel poste de coordinateur du Conseil National de Sécurité Alimentaire (CNSA) en attendant que le dossier des 29 milliards FCFA du PRODAC soit vidé.
La publication du professeur de Philosophie concernant l’affaire Prodac ne sera pas sans conséquence. En effet, Ibou Dramé Sylla fait « l’objet d’une plainte de la part de M. Jean Pierre Senghor pour ‘diffamation’ » . L’annonce a été faite par lui-même qui fait savoir qu’il a été « convoqué au Tribunal de Sédhiou » .
« Je fais l’objet d’une plainte de la part de M. Jean Pierre Senghor pour « diffamation ». Le terme est de lui. Il m’a servi une citation directe. Il souligne que j’ai une volonté de le nuire politiquement, et il se voit « personnellement et professionnellement indexé comme un voleur et une personne qui détourne les deniers publics » dans un commentaire sur Facebook, sur le cas des 29 milliards du Prodac. Termes que je n’ai nullement employés » , a fait savoir le Professeur.
Ce dernier poursuit en revenant sur le post qu’il avait écrit : « Je pense très sincèrement que Jean Pierre Senghor aura l’élégance et la dignité de se départir de toute fonction politique et attendre que le dossier des 29 milliards du Prodac soit tiré au clair. ».
« S’il juge mes mots trop durs, ajoute-t-il, cela n’entre aucunement dans ma visée. En effet, mon commentaire s’adressait à lui, à M. Abdoulaye Diop (Maire de Sédhiou), à M. Moulay Touré et à Mme Annette Seck. Cela suite à sa prise de parole lors d’un point de presse, à la Mairie de Sédhiou, avec d’autres leaders et militants de Benno Bokk Yakaar quelques jours après leur défaite lors de la présidentielle du 24 mars 2024. »
Le procès est prévu le jeudi 02 mai à 08 heures 30 minutes devant la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Sédhiou.
« Je signale que je suis sur le terrain politique au même titre que lui. Et que l’espace public qu’il a investi est un lieu de débat, de discussion » , a conclu Ibou Dramé Sylla.