Affaire des passeports diplomatiques: Ni le Ministère des Affaires étrangères ni la Présidence ne sont impliqués

L’affaire des passeports diplomatiques qui prédomine l’actualité nationale, détient son lot de secrets. Leral a essayé de percer le mystère à travers une enquête minutieusement menée. Et, la découverte a été effarante. Ni le Ministère des Affaires étrangères ni la Présidence ne sont impliqués. Le cerveau est le secrétaire particulier d’un grand marabout. C’est la présidence qui a déclenché l’enquête et fait infiltrer des agents de la DIC.

Sous les tropiques, rien ne semble être de trop pour se faire de l’argent. L’affaire des passeports diplomatiques en atteste fort. L’enquête menée dans cette affaire a entièrement blanchi le Ministère des Affaires étrangères et la Présidence. Ces deux entités, accusées à tort, n’ont rien à voir dans cette affaire de trafic de passeports diplomatiques.

D’après les éléments d’enquêtes en possession de Leral, le cerveau de cette affaire est le secrétaire particulier d’un Grand marabout d’une des confréries les plus adulées du pays. Flairant la possibilité de se faire de l’argent, il interceptait les lettres (Courriers), signés pour l’établissement de passeports diplomatiques. Il les scanne et fait des copies. L’homme a réussi avec ces documents scannés, à tromper la vigilance des autorités, chargées de valider ou d’établir lesdits passeports.

Par ce truchement, ce secrétaire particulier du guide religieux a fait juste, quelques passeports diplomatiques.

L’autre agent cité est engagé depuis 2014 comme un volontaire coursier. Mais, en réalité, ni la Présidence ni le ministère des Affaires étrangères ne sont impliqués. L’affaire a créé la surprise générale. Puisque, l’esprit fertile de cet homme est hors de contrôle. Parce que, tout simplement, inimaginable.

Seulement, le président de la République, Macky Sall et ses services tiennent à la bonne image du pays et de la gestion des affaires internationales. Le rayonnement diplomatique du pays est, précise-t-on, non négociable.

Et, l’homme de confiance du Chef de l’Etat, Général Meissa, décrit d’une étroite droiture et servant avec loyauté à la Présidence, ne badine pas. La légèreté n’est pas dans son jargon.

En réalité, les faussaires utilisaient les noms des anciens dignitaires, du président de l’Assemblée nationale et des ministres, sous le régime de Senghor à Abdoulaye Wade et prétextaient des maladies qui nécessitaient l’évacuation à l’étranger. Avec ces entêtes, ils envoyaient des lettres et profitaient de la compassion du Président de la République. L’enquête a été commanditée par la Présidence pour en savoir les tenants et aboutissants d’autant qu’il est maintenant devenu très difficile de se procurer un passeport diplomatique. Ces derniers servaient d’intermédiaires entre la Présidence et les services du Ministère des Affaires étrangères. Et, le cerveau est présentement, identifié de manière formelle. Patience… l’enquête se poursuit. Les responsabilités, promet-on, seront situées avec rigueur.

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