Selon Maguette Ngom et ses camarades de la Nouvelle intelligence pour le développement de l’Afrique (Nida), «on peut aimer Guy Marius Sagna pour ses sourires, mais force est de constater que son acte est extrêmement grave : s’agripper aux grilles du palais, symbole de notre République, malmener un gendarme en faction pour forcer le passage !». Poursuivant, ils font savoir que «si cet acte n’est ni grave, ni répréhensible, quel délit le sera ? Considérer que sanctionner un tel comportement est un acharnement ou une instrumentalisation de la justice n’est plus du droit de l’hommisme, mais du droit-yambaïsme. Vous pouvez porter plainte, mais sachez qu’aucune cour au monde ne délibérera en faveur de ce funeste comportement de votre protégé».
À en croire M. Ngom et ses camarades, «dans un contexte où nous faisons le deuil de citoyens innocents tués par des barbares inhumains qui ne méritent que la pendaison, on s’attendait à ce que notre société dite civile se comportât autrement que de jeter l’anathème sur notre justice. Mais hélas, ils préfèrent toujours défendre les semeurs de troubles et les délinquants de tout acabit. Et encore, que pouvons-nous attendre de quelqu’un qui demande la légalisation du yamba ?».
Par ailleurs, revenant sur le rapport de Transparency international sur la corruption, Maguette Ngom et ses camarades défendent que «ce phénomène frappe même les pays développés et il faut saluer le courage du Président Macky Sall qui, malgré les pseudos systèmes de corruption qui se sont sédimentés depuis 1960, a mis en place l’Ofnac, réactivé la Crei et constitutionalisé l’appropriation des ressources naturelles par les populations. Sa volonté d’une gestion transparente, sobre et vertueuse reste inébranlable, n’en déplaise aux perroquets gavés de fonds communs qui se sont dotés de plusieurs titres fonciers tout en trônant dans des villas à coût de 200 millions Cfa.»