Étant donné que son procès en appel a été renvoyé à la date du 16 octobre 2019, à cause de l’absence de certains de ses co-prévenus, le Maire de Mermoz Sacré-Cœur devra prendre son mal en patience dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf où il avait été condamné en première instance, le 16 février 2017, à une peine d’emprisonnement de deux ans dont six mois ferme.
Barthélemy Dias et ses co-prévenus devraient également verser solidairement à la partie civile, représentée par le père de la victime, la rondelette somme de 25 millions Cfa. Il avait été reconnu coupable, on se le rappelle, des faits de coups mortels sur la personne de Ndiaga Diouf. Ce dernier avait été tué lors de l’attaque de la Mairie de Mermoz Sacré-Cœur, survenue le 22 décembre 2011.
Près de 8 ans après ces événements tragiques, Dias-fils continue toujours à nier les faits qui lui sont reprochés. À l’en croire, il détenait le jour du drame une arme de calibre 9. Or, selon le rapport des experts en balistique, l’arme du crime était plutôt un pistolet de calibre 38. C’est la raison pour laquelle il a décidé d’interjeter appel dans l’espoir qu’il sera acquitté dans cette affaire, lui et les agents municipaux Babacar Faye et Habib Dieng, comme l’ont été les nommés Abdoulaye Diène et Malick Thiombane. Ces derniers avaient été suspectés tout au long de la procédure d’avoir commandité le meurtre du jeune Ndiaga Diouf.