Le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, a accédé à la demande de la défense du président de Pastef, Ousmane Sonko, et convoqué le Directeur général de l’Onas, Mamadou Mamour Diallo. Cité depuis le début de l’affaire Sweet Beauty, opposant la jeune masseuse Adji Sarr à Sonko, l’ancien directeur des Domaines a été entendu hier par le magistrat instructeur, informe Les Echos.
Le journal précise, toutefois, que s’en référant aux conseils de son avocat, Mamour Diallo a refusé de répondre à la question sur le complot. A la place, il a soutenu que ce n’est pas lui qui a conduit l’accusé au salon Sweet Beauty. « Le souhait du principal concerné est d’orienter la procédure sur ma personne, en laissant de côté les faits objet de la véritable procédure dont vous vous êtes saisi », a-t-il appuyé.
Par conséquent, Mamour Diallo estime que les accusations de complot ne sont que diversion : « Je ne suis ni de près ni de loin mêlé à un complot. Je ne connais pas le salon Sweet Beauty et je n’y ai jamais mis les pieds. »
Il ajoute non sans lancer des piques à l’accusé : « Je n’ai pas non plus montré ce salon au mis en cause et je ne l’y ai pas conduit. Je ne l’ai pas non plus mis en présence avec les dames impliquées dans cette affaire. »
Toutefois, a-t-il dit : « si j’ai eu à intervenir d’une quelconque manière dans cette affaire, c’est bien après les faits pour porter secours à une jeune fille en détresse ».