Christophe Arend, député La République en marche en Moselle, nie les faits qui lui sont reprochés. Son accusatrice a porté plainte.
Le député Christophe Arend (LREM) est accusé de harcèlement et d’agression sexuelle par son ancienne collaboratrice parlementaire, qui a porté plainte vendredi. Contacté par France Info, qui révèle l’affaire, l’homme assure de son côté avoir porté plainte à son tour, «pour dénonciation calomnieuse», et assure n’avoir rien à se reprocher.
La jeune femme de 29 ans, dont le nom n’est pas indiqué, affirme avoir été l’objet d’attouchements et de remarques répétées à partir du moment où elle a pris ses fonctions de directrice de campagne. Ce dentiste de 42 ans aurait par exemple insisté sur ses «belles fesses» et l’aurait plaquée de force contre un mur pour tenter de l’embrasser.
tombeur de Florian Philippot dans la 6e cironscription de Moselle. L’homme lui aurait touché les seins par surprise, ou encore enfoncé un doigt dans la bouche en mimant une fellation, adoptant un comportement agressif face à ses refus répétés.
Elle aurait fini par rompre sa période d’essai fin juillet. L’affaire Weinstein et la libération massive de la parole qui s’en est suivie l’aurait convaincue de porter plainte et de rendre ses accusations publiques.
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