Aminata Tall remet 340 attestations à de jeunes informaticiens

Hier jeudi, Diourbel a abrité la cérémonie de remise d’attestations à 340 jeunes formés en informatique et gestion d’entreprise. Une cérémonie qu’a présidé l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental, Mme Aminata Tall, avec à ses côtés, la présence du préfet du département, Ibrahima Fall, du maire de la ville, Malick Fall et du directeur de l’Aeme (Agence pour l’économie et la maintenance de l’énergie), Saër Diop. Avec une solennité, dans une salle archicomble, les populations de Diourbel ont tenu à assister à l’évènement en sortant massivement.

À l’issue de la cérémonie, Mme Aminata Tall a exprimé toute sa satisfaction de contribuer pleinement à l’essor de la politique de formation professionnelle et d’emplois des jeunes impulsée par le Président Macky Sall. Un programme qui est en train de devenir réalité. Aussi, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Tall, en présidant la cérémonie de remise d’attestations à ces jeunes, formés en informatique et en gestion d’entreprises, leur a déclaré : «nous sommes venus à Diourbel dans le cadre de notre participation citoyenne, au nom de la participation sociétale qui concerne tout le monde – les familles, les leaders politiques, les responsables, les citoyens, d’où qu’ils proviennent et toute obédience confondue -, pour participer à l’élaboration et à la réalisation de la politique de l’emploi et de l’employabilité de la jeunesse sénégalaise». Une politique, a-t-elle rappelé, qui a été définie par le Président Macky Sall, avec un objectif de 1 million d’emplois, mais avec des compétences techniques.

C’est la raison pour laquelle, dira-t-elle, comme lorsqu’ils avaient pris l’initiative du parrainage politique, ils ont estimé que c’était leur devoir, un devoir citoyen, de faire en sorte que leur empreinte soit visible dans la réalisation de cette politique pour l’atteinte des objectifs du million d’employés qualifiés. Surtout dans la formation professionnelle où il y a lieu d’espérer sur des performances. C’est ainsi, qu’en relation avec une Ong, en attendant que d’autres Ong ne viennent poursuivre l’exemple, ils ont initié une formation en informatique pour doter en outils les jeunes apprenants et leur permettre de faire valoir leurs compétences et de valoriser leur savoir-faire par eux-mêmes et pour eux-mêmes d’abord. Par exemple, a-t-elle suggéré, en élaborant des projets bancables, ou en se constituant en unité de production à travers une Pme, un Gié, et œuvrer ensemble dans une activité rentable génératrice de revenus, afin de ne plus tendre la main à qui que ce soit.

Aussi, espère-t-elle, qu’une fois bien renforcés en capacités et dotés d’outils qui leur serviront, ils pourront travailler à leur épanouissement en gagnant leur vie plus dignement. Leur objectif, explique-t-elle, était d’atteindre 7000 jeunes sur l’ensemble du territoire national qu’ils ont émaillé. Aujourd’hui ils se retrouvent avec une moyenne de 3850 jeunes, recensés dans 5 régions, 6 départements, pour une durée de formation de deux mois.

Ces formations, a-t-elle indiqué, ont été supervisées par des commissions d’évaluation qu’elle avait envoyées alors qu’elle était à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Mais aujourd’hui, constate-t-elle, c’est la continuité de ce qu’elle a initié qui agit en continuum, et c’est la raison de sa présence à Diourbel où elle avait promis de revenir après le lancement du programme, et en respect de cet engagement, pour honorer de sa présence, la cérémonie de remise d’attestations aux 340 jeunes qui ont été formés dans le département de Diourbel.

Elle assure qu’après Diourbel, ce sera le tour des autres régions et dans la continuité, pour distribuer d’autres attestations et encourager davantage les jeunes à se former pur acquérir des compétences qui pourront toujours leur servir et les aider dans la voie de la qualification professionnelle recherchée par eux, ou celle de devenir entrepreneur avec ambition et motivation pour certains parmi eux. C’est là, dit-elle, une manière de leur faire comprendre que le développement du Sénégal passe par l’émergence des ressources humaines de qualité.

Car même si l’État peut beaucoup, l’État seul ne peut pas tout faire, leur a-t-elle conseillé. Néanmoins, il faudra toujours l’orientation de l’État, à côté de l’implication de tout un chacun, a-t-elle conclu.

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