Apr – «La réélection tributaire d’un bon management du personnel politique»

Responsable de l’Alliance pour la République au niveau du département de Dakar, Abdoulaye Doumbia est de ceux qui prédisent une victoire au premier pour le président Macky Sall en février 2019. Une victoire que le susnommé devrait essentiellement à un bilan positif, mais aussi à sa  «largeur de vues vis-à-vis du champ politique sénégalais».

«Nous nous acheminons vers des élections complexes mais nous avons un candidat qui a ses réelles chances en 2019. Je pense tout haut que le président de la République fait des réalisations remarquables pour ce pays depuis son accession à la magistrature suprême en 2012. Il y a des avancées significatives dans tous les secteurs d’activité malgré les remous.  J’ai l’habitude de dire qu’un bilan, aussi positif soit-il, ne permet pas de réélire, à lui tout seul, un président de la République. La réélection est aussi tributaire d’un bon management du personnel politique ; et je pense que, dans les deux cas de figure, le président est en train de tirer son épingle du jeu malgré les remous. D’autant plus que c’est la première fois dans l’histoire politique du Sénégal qu’une aussi grande coalition que la coalition Benno Bokk Yaakaar porte une candidature. Il faudrait cependant, au plan communicationnel, rectifier le tir pour permettre à la population dans sa globalité de s’approprier les réalisations du président Macky Sall. Surtout les primo votants. Car le bien-fondé de l’action du chef de l’Etat est parfois chahuté, à tort, par des manquements à ce niveau» laisse entendre Abdoulaye Doumbia.

Poussant l’analyse, le chargé de la communication de la Convergence des jeunesses  républicaines (Cojer) Yoff  estime notamment que «le  président de la République doit être positionné comme un produit marketing, avec une segmentation et un message en phase avec  les différentes couches de la population : les jeunes, les femmes, le monde rural, les intellectuels… Au-delà de relayer les informations sur son agenda, il faut établir toute une organisation proactive pour ne pas diluer l’essentiel dans des arguties politiciennes et contreproductives en faisant le jeu de l’opposition. De la même manière, en terme d’image de marque, le chef de l’Etat devrait être davantage préparé pour que ses prises de parole publiques ne donnent lieu à des interprétations qui éloignent le débat public de sa vocation première» ajoute Abdoulaye Doumbia.

 

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