Lendemain de Tabaski rime avec une activité économique en récession. C’est le cas au niveau de quelques marchés dans le département de Guédiawaye.
Au niveau de la commune de Golf Sud, bon nombre de commerçants ont baissé pavillon. Des Rideaux en fer, des grilles et autre chaines sont utilisés pour cadenasser les lieux. Quelques commerçants avaient justement ouvert boutique pour espérer tirer profit du « ndéwénal » des enfants. Cheikh lui, est seul dans sa boutique. Ecoutant de la musique à longueur de journée, il écoute les dernières informations.
« Bon on tente de gérer le coup bien vrai que des gens ne sont pas encore rentrés, mais nous devons trouver des sous surtout dans ce contexte de Covid. Que faire car nous ne devons pas rester les bras », souligne ce commerçant. Au marché Thiaroye dans le département de Pikine, pas d’activités économique. Tout est au ralenti.
Les rares vendeurs sont des guinéens ou des dakarois qui ont décidé de passer la fête ici. Malgré la grande surface, pas âme qui vivent. « C’est normal car il y a un manque de marchandises et les gens ne reviennent que la semaine prochaine », peste Doudou.
De Guédiawaye en passant par Yeumbeul, les commerçants ont presque tous fermés boutique. Les rares clients qui ne se pressent pas semblent être à l’aise. Car bien avant, c’était la bousculade et autres, dans les marchés et des ruelles.
Au marché Fith mith, Thierno Sarr qui habite Yeumbeul a préféré ouvrir sa boutique. Ce dernier qui excelle dans la vente de produits cosmétique se dit « bien reposé. » Pour ce dernier, bientôt le marché sera bondé.
« Ce qui explique ce calme, c’est dû au fait que la plupart des gens n’habitent pas Dakar. Et n’ont que la Tabaski pour aller communier avec leur famille. Quoi de plus normal”, renchérit-il. Par ailleurs, du côté des populations, c’est la grande débrouillardise. Les poches trouées avec les dépenses de Tabaski. Car après des mois de vente, un repos bien mérité s’impose, mais pas pour longtemps.