Arrestation du “Mouride” qui a vandalisé le stade de Mbacké

L’affaire du stade municipal Nelson Mandela de Mbacké est loin de connaître une issue heureuse. Quelques heures après les recommandations du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, le stade a été vandalisé et le casseur revendiqué a été arrêté dans la soirée d’hier.

La Police de Mbacké n’a pas mis beaucoup de temps pour mettre aux arrêts Ibrahima Diop, le casseur qui a revendiqué les actes de vandalisme du stade municipal Nelson Mandela de Mbacké. En effet, c’est dans la nuit du dimanche au lundi que des individus ont fait irruption dans ce «temple» du ballon rond vers 1 heure du matin et sont parvenus à démolir le stade olympique. Le décor est chaotique au niveau de ladite infrastructure. En effet, des portes ont été défoncées et jetées par terre, un pan du mur de clôture de l’édifice a été détruit et les camps vandalisés.

Quelques minutes après cet acte, le sieur Ibrahima Diop a diffusé, à travers WhatsApp, un audio pour revendiquer et dit avoir participé à cet acte de vandalisme. «Je suis un fervent talibé mouride qui applique à la lettre les recommandations du Khalife général. Ce dernier a demandé qu’on délocalise le stade de Mbacké. Nous les vrais talibés avons mis à exécution sa requête dans la nuit du dimanche. Que les gens n’aillent pas chercher loin les auteurs de ces actes. Je prends tout Mbacké à témoin, je fais partie de ceux qui ont détruit le mur. Je ne prends pas la fuite. La police peut venir m’envoyer en prison, j’assume mes responsabilités», a-t-il dit dans l’audio incriminé. Des aveux suffisants pour que les membres de l’Odcav de Mbacké déposent une plainte contre lui pour destruction de biens publics.

Ainsi, lors de la visite du Khalife des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, dans la matinée du dimanche dernier, la famille de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké  l’avait  interpellé sur la cohabitation dudit stade et des lieux de culte. C’est ainsi que le «saint homme» avait  pris un engagement ferme pour rassurer Serigne Moustapha Ndiatté Mbacké et ses collègues.

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