Assemblée générale des Nations-Unies : Le Sénégal plaide la cause palestinienne

Le sort du peuple palestinien préoccupe toujours le Sénégal qui a réitéré, à la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York ce vendredi, son appel à la reconnaissance des droits de la Palestine. En effet, le président Macky Sall qui avait solennellement demandé à Israël de procéder à la désescalade de la violence sur le peuple palestinien au mois de mai dernier, a insisté sur cette nécessité, ce vendredi, devant l’Assemblée générale de l’Onu.
« Au Proche Orient, le Sénégal réitère son appel à la réalisation du droit du peuple palestinien à un État viable, coexistant pacifiquement avec l’État d’Israël, chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues », déclare le chef de l’Etat.
Parrain (avec la nouvelle Nouvelle-Zélande, le Venezuela et la Malaisie) de la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée le 23 décembre 2016, condamnant la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens, le Sénégal a toujours plaidé la cause palestinienne. L’adoption de cette résolution qui exigeait d’Israël « d’arrêter immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », avait valu des représailles au Sénégal.
En effet, l’État hébreux avait réagi en rappelant son ambassadeur au Sénégal pour consultation et en annulant de manière pure et simple les programmes de coopération avec le Sénégal. Et les propos de l’ancienne ministre israélien des affaires des colonies, vice-ministre des affaires étrangères à l’époque, Tzipi Hotovely, sonnaient comme des menaces.
« On ne peut pas considérer Israël comme acquis. Les pays ne devraient pas pouvoir faire des pèlerinages en Israël pour s’informer sur la lutte contre le terrorisme, la cyberdéfense et les technologies agricoles, et à l’ONU faire ce qu’ils veulent », martelait-elle.