L’Observateur, qui donne l’information, rapporte qu’à ceux qui se sont indignés de cette pratique, certains parlementaires ont rétorqué qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Que celle-ci est inscrite dans les us et coutumes de la représentation parlementaire.
«Tous les députés sortants gardent leurs véhicules parce qu’on considère que la durée d’amortissement est de 5 ans», confie au journal un parlementaire de la 12e législature.
Un autre ancien député précise : «Depuis 2000, à la fin de chaque législature, tous les députés partent avec leurs véhicules.»
Dès lors, renseigne L’Observateur, l’Assemblée nationale a engagé les démarches pour l’acquisition de véhicules pour les 165 nouveaux élus. Le questeur, Daouda Dia, doit rencontrer les trois présidents de groupe pour discuter du modèle à choisir et du mécanisme à adopter (appel d’offres ou procédure d’urgence).