En parcourant la lettre que Karim a adressée aux Sénégalais hier, il apparait, dès la première lecture, une évolution de la tendance à la radicalisation, alors que le supposé protocole de Doha devrait comporter une clause secrète qui impose le silence à Wade-fils, une fois celui-ci libéré. Ce n’est pas pour rien que ce dernier communiquait directement avec ses collaborateurs via WatsApp (pour ne pas laisser de traces ?). Même sa première lettre post-carcérale diffusée le 24 juin 2016 était mutique sur son avenir.
Pendant longtemps, il s’est imposé une sorte d’omerta médiatique sur les questions à incidences politiques ou économiques. Cela, au rythme des va-et-vient des autorités qataries entre Doha et Dakar. En un moment donné, une certaine presse avait informé que le pouvoir avait exercé des pressions pour rappeler à l’ordre un Karim Wade auteur d’une algarade à la suite du triste décès de Serigne Sidy Makhtar Mbacké.
Juste après ces mises en garde, Karim avait encore produit une missive pour se déclarer « candidat du peuple ». En riposte à cette bravade, les communicants du palais et de l’Alliance pour la République, El Hadj Kassé et Seydou Guèye, avaient, conjointement, en des termes codés, remis sur la table le fameux pacte en manquant, de peu, de brandir une preuve le matérialisant. lire la suite sur dakaractu.com