Le Doyen des juges d’instruction est entré en action dans l’affaire Pétro-Tim. Après la plainte contre X lancée par le Procureur de la République saisi par sa tutelle qui a été suivie de l’audition d’une file de témoins au niveau de la Division des investigations criminelles (DIC), c’est au tour du Doyen des juges d’instruction d’auditer ces mêmes personnes.
L’affaire est complexe. Il s’agit pour la justice de déterminer si oui ou non, il y a de l’escroquerie à travers les octrois de licences d’exploitation du gaz et du pétrole au Sénégal. De forts soupçons pèsent sur Aliou Sall, le frère du Président de la République. Des accusations sont formulées à son endroit. Le traitement de cette affaire par la justice ne peut se faire dans la précipitation. Des pans de la nation s’exclament pour fustiger le peu d’empressement par la justice d’aller au bout de cette affaire, alors que dans l’affaire Khalifa Sall, elle s’est montrée très diligente.
Pas de goût d’inachevé Messieurs de la Justice
N’allons pas vite en besogne. Ici, il s’agit de milliers de milliards. Une affaire, si scandale, il y en a, impliquerait des ramifications au plan international. Il n’y a qu’une seule chose qui vaille dans cette affaire, c’est qu’au bout du processus, les Sénégalais sachent la vérité sur cette affaire. Qu’il n’y ait surtout pas un goût d’inachevé. La justice doit donc prendre son temps et édifier les Sénégalais sur les tenants et aboutissants de cette affaire. Le peuple sénégalais n’a besoin que d’une chose. La vérité, toute la vérité dans cette affaire. Généralement, il n’existe pas de fumée sans feu. C’est dire, que dans cette affaire, se joue la crédibilité de la justice au Sénégal qui doit surtout jouer la carte de la transparence, en acceptant de donner toutes informations nécessaires au peuple sénégalais.