Dans une déclaration rendue publique hier, les Forces démocratiques du Sénégal (Fds) défendent sans détours que «l’agression lâche subie par Dr Babacar Diop le vendredi 20 décembre 2019 vers 10h30 minutes à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss et la répression impitoyable contre les manifestants de la place de l’Indépendance le même jour, sont la preuve que la violence reste, pour le Président Macky Sall et ses partisans, la seule réponse aux citoyens sénégalais opposés à la hausse du prix de l’électricité».
Poursuivant, la même source note que «le timing de l’agression contre le secrétaire général de Forces démocratiques du Sénégal est suspect. En effet, c’est quelques heures avant sa libération que Dr Babacar Diop a été attaqué et torturé par quatre gardes pénitentiaires clairement identifiés». À ce propos, les mêmes de cette formation politique font savoir ceci : «Manifestement, la consigne était d’éviter, à tout prix, que le leader de Fds ne sorte de la prison avec toute son intégrité physique».
Non sans affirmer que «Dr Babacar Diop est, en ce moment, interné dans une clinique de la place pour des soins consécutifs à son agression». Ils expriment leur «indignation devant l’agression lâche et barbare subie par notre secrétaire général et exigeons que la lumière soit faite, dans les meilleurs délais, sur cette affaire». En tout état de cause, ils comptent «prendre, en rapport avec les avocats de Dr Babacar Diop, toutes les dispositions nécessaires pour que les auteurs et les commanditaires de cette agression soient sanctionnés conformément à la loi. En ce sens, le dépôt d’une plainte est prévu en début de semaine.»