Dimanche dernier, la mosquée de Sicap-Karack était le théâtre d’une violente bataille rangée. D’un côté le camp de l’imam ratib, Ousmane Diop. De l’autre, celui de l’imam Khalifa Ndiaye.
La cause de leur différend ? Les jours des faits, les fidèles de la mosquée devaient tenir une Assemblée générale (AG) au cours de laquelle le bureau du Comité de gestion devait être renouvelé.
Fils de l’imam ratib, Cheikh Diop décide de filtrer les entrées. Le camp de Khalifa Ndiaye s’y oppose. Le ton monte. La mosquée est transformée en ring. Il a fallu l’intervention des éléments du commissariat de Dieuppeul pour un retour au calme.
L’Observateur, qui revient sur cette affaire, informe que le sous-préfet des Almadies, a reporté l’AG avant de convoquer les deux parties pour une conciliation. Mais au même moment, informe le journal, le procureur de la République s’est emparé de l’affaire. Le maître des poursuites ayant demandé au commissariat de Dieuppeul d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur la bagarre et l’histoire de détournement de fonds présumé.
L’Observateur renseigne que dans le cadre de cette enquête, des convocations ont été adressées aux deux imams, Ousmane Diop et Khalifa Ndiaye, au fils du premier, Cheikh Diop, et au président du Comité de gestion du lieu de culte, Birane Mbengue, accusé de détournement.
Les auditions de ces derniers débutent ce mercredi, d’après le journal du Groupe futur média. Qui rapporte que de nouvelles convocations seront distribuées, notamment aux autres membres du Comité de gestion de la mosquée.