D’après , Bougane, la rupture d’égalité et l’action publique sélective en réponse aux commandes publiquement assumées par le Premier Ministre dont la liste d’intentions de poursuites judiciaires est déjà préétablie, prennent forme depuis l’arrestation de 80 membres de l’équipe de campagne de Samm sa Kaddu durant la campagne électorale.
À l’instar des multiples appréciations des dérives du PM, les failles dans sa gouvernance financière et son administration domestiquée par Pastef, Moustapha Diakhaté n’a fait que dire librement son opinion, dans le respect strict de sa liberté d’expression. Depuis quand donner son avis est il devenu un délit au Sénégal ?
Que dire de Adama Gaye qui n’a pas dit plus que d’autres journaux de la place dont certains défendent le pouvoir?
Pourquoi devrait on arrêter Adama Gaye et laisser en liberté ces troubadours chroniqueurs et presse chaotique du «Projet »?
L’Etat de droit est en agonie au Sénégal devenu le pays de la justice sélective.
Leur arrestation traduit une volonté des tenants du pouvoir d’étouffer les libertés individuelles.
J’appelle l’opposition, la société civile et tous les segments de la société sénégalaise à se dresser, par tous les moyens constitutionnels, devant la tentative d’accaparement de l’appareil judiciaire par un seul homme ainsi que la tyrannie de la majorité qui se profile à l’horizon.
J’invite l’ONU, les ONG internationales, les partenaires stratégiques à placer la situation des droits de l’homme au Sénégal sous surveillance et en tirer toutes les conséquences de droit.
Ne faudrait il pas mettre un terme à ce cycle d’impunité inauguré par cette loi d’amnistie des crimes atroces (de 2021 à 2024) aux allures de crime contre l’humanité, de violation du droit des victimes à la vérité, à la justice et à la réparation?
Libérer Moustapha Diakhaté! Libérer Adama Gaye!
Bougane Guéye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »