Braquage de l’hôtel Riu Baobab :Le cerveau est un agent de renseignement de la gendarmerie

Les arrestations se poursuivent dans l’affaire du braquage de l’hôtel Riu Baobab survenu dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 janvier 2025. Le cerveau de la bande, un agent de renseignement de la gendarmerie, a été arrêté par les pandores.
Le cerveau de l’attaque à main armée de l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène, survenue dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 janvier 2025 tombe. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Nianing, en collaboration avec leurs collègues de la gendarmerie de la brigade de recherche de Saly Portudal, ont mis hors d’état de nuire, six des 20 malfaiteurs qui ont cambriolé, le week-end dernier, l’hôtel où ils ont emporté plus de 12 millions et des objets de valeurs.
Selon les information de L’OBS, le cerveau de la bande, arrêté aussi, n’est autre qu’un des collaborateurs et agent de renseignement de la gendarmerie de Popenguine. Une arrestation qui a été possible que grâce aux enquêteurs de la gendarmerie de la brigade de recherche de Saly Portudal qui ont été les premiers à frapper fort au cœur de la bande des présumés délinquants.

Le film de l’arrestation

Les premiers indices recueillis grâce aux vidéo-surveillances, ont permis à l’enquête de progresser rapidement jusqu’au refuge d’une partie de la bande. Lesquels n’ont pas été plus loin que des hameaux du département de Mbour. C’est donc avec surprise qu’ils ont vu débarquer ce jeudi, aux environs de 5H du matin, les hommes du commandant Ousmane Ndiaye de la brigade de recherche de Saly Portudal sur les lieux indiqués. D’autant plus surpris qu’ils étaient tous plongés dans les bras de Morphée.

Pris au dépourvu, les caïds qui viennent, pour la plupart, d’être élargis de prison, n’ont eu autre choix que se rendre. Parmi eux, les enquêteurs découvrent celui qui est censé être un proche collaborateur et agent de renseignement de la brigade de gendarmerie de Popenguine.

Six malfrats interpellés

Le cerveau est un récidiviste et célèbre malfaiteur qui avait fini de faire croire à ses collaborateurs de Popenguine qu’il s’était définitivement retiré du milieu interlope. Ce qui explique d’ailleurs, selon une source de L’OBS bien au cœur de l’enquête sur cet acte de vandalisme jusqu’ici jamais perpétré dans un réceptif de la Petite-Côte, cette confiance aveugle que lui vouaient les pandores de la brigade de gendarmerie de Popenguine.

Après leur arrestation, les six présumés malfrats ont été aussitôt conduits sous bonne escorte à la brigade de recherche de Saly Portudal.