Budget : Macky demande aux Ministres de vendre son tamarin

Foulay diay dakhar (Il faut du caractère pour vendre du tamarin, Ndlr). Par cette phraséologie empruntée au wolof, le Président Macky Sall enjoignait, le 6 octobre dernier, ses camarades du Cercle de réflexion républicaine à ne pas baisser les yeux et à garder la tête haute pour vendre son bilan aux populations. Il a fait une invite similaire à son Gouvernement, lors du Conseil des ministres qu’il a présidé hier.

Macky Sall dit accorder une attention particulière au marathon budgétaire qui se tient à l’Assemblée nationale. Raison pour laquelle il enjoint à ses ministres de défendre bec et ongles son plan d’actions prioritaires. Le président de la République a par ailleurs rappelé au gouvernement l’importance de la session budgétaire et des séances plénières de l’Assemblée nationale pour le vote de la loi de finances 2020. Il a, à cet égard, exhorté, durant cette période majeure de la vie nationale, les membres du gouvernement à renforcer la communication sur la politique, les réalisations et les perspectives, en termes de projets et programmes à mettre en œuvre sur toute l’étendue du territoire national, indique le communiqué du Conseil des ministres.

La même source renseigne qu’abordant l’exemplarité et la performance dans l’exercice de la charge publique, le chef de l’État a rappelé ses instructions issues du séminaire gouvernemental qui s’est tenu les 06 et 07 septembre 2019. Il a, à cet effet, réitéré aux membres du gouvernement la nécessité d’accélérer les procédures, les réformes et les calendriers d’exécution des projets en mode «fast track». Dans cette dynamique, le président de la République a demandé à chaque ministre de lui transmettre le rapport d’évaluation de l’action de ses services en cohérence avec ses orientations en matière de politique publique.

 

Le budget en hausse de 143,38 milliards

 

Le budget 2020 du Sénégal va enregistrer une hausse de 143,38 milliards en valeur absolue et 3,5% en valeur relative. Il a été arrêté à un montant de 4.215,15 milliards Cfa contre 4071,77 milliards Cfa pour la Loi de finances initiale (Lfi) 2019. Le rapport présenté hier par la commission des finances de l’Assemblée nationale, à l’ouverture du marathon budgétaire, indique que le budget 2020 n’a pas connu une baisse contrairement à ce que laisse croire la nouvelle présentation du projet de loi de finances (Plf) 2020 arrêté à 3708,95 milliards Cfa. La même source indique que cette impression de baisse budgétaire est liée au reclassement des amortissements de la dette d’un montant de 506,02 milliards Cfa en 2020, dans la partie financement du déficit. Jusqu’ici, cette catégorie de dépense était considérée comme une dépense budgétaire et non de trésorerie, comme c’est le cas actuellement avec la nouvelle loi organique relative à la loi de finances (Lolf). Le rapport de la commission des finances ne manque pas d’indiquer que le projet de loi a été bâti sur une prévision de croissance d’environ 7% et un déficit budgétaire maintenu à 3%, conformément aux objectifs de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). La même source ajoute que les ressources internes devraient connaître une augmentation de 3,5% par rapport à la Loi de finances initiale 2019, pour s’établir à 2.862 milliards Cfa, soit un bond de 241 milliards Cfa en valeur absolue et 9,9% en valeur relative par rapport à la Loi de finances rectificative de 2019.

de vendre son tamarin

 

Par Mohamed NDJIM

 

Foulay diay dakhar (Il faut du caractère pour vendre du tamarin, Ndlr). Par cette phraséologie empruntée au wolof, le Président Macky Sall enjoignait, le 6 octobre dernier, ses camarades du Cercle de réflexion républicaine à ne pas baisser les yeux et à garder la tête haute pour vendre son bilan aux populations. Il a fait une invite similaire à son Gouvernement, lors du Conseil des ministres qu’il a présidé hier.

Macky Sall dit accorder une attention particulière au marathon budgétaire qui se tient à l’Assemblée nationale. Raison pour laquelle il enjoint à ses ministres de défendre bec et ongles son plan d’actions prioritaires. Le président de la République a par ailleurs rappelé au gouvernement l’importance de la session budgétaire et des séances plénières de l’Assemblée nationale pour le vote de la loi de finances 2020. Il a, à cet égard, exhorté, durant cette période majeure de la vie nationale, les membres du gouvernement à renforcer la communication sur la politique, les réalisations et les perspectives, en termes de projets et programmes à mettre en œuvre sur toute l’étendue du territoire national, indique le communiqué du Conseil des ministres.

La même source renseigne qu’abordant l’exemplarité et la performance dans l’exercice de la charge publique, le chef de l’État a rappelé ses instructions issues du séminaire gouvernemental qui s’est tenu les 06 et 07 septembre 2019. Il a, à cet effet, réitéré aux membres du gouvernement la nécessité d’accélérer les procédures, les réformes et les calendriers d’exécution des projets en mode «fast track». Dans cette dynamique, le président de la République a demandé à chaque ministre de lui transmettre le rapport d’évaluation de l’action de ses services en cohérence avec ses orientations en matière de politique publique.

 

Le budget en hausse de 143,38 milliards

 

Le budget 2020 du Sénégal va enregistrer une hausse de 143,38 milliards en valeur absolue et 3,5% en valeur relative. Il a été arrêté à un montant de 4.215,15 milliards Cfa contre 4071,77 milliards Cfa pour la Loi de finances initiale (Lfi) 2019. Le rapport présenté hier par la commission des finances de l’Assemblée nationale, à l’ouverture du marathon budgétaire, indique que le budget 2020 n’a pas connu une baisse contrairement à ce que laisse croire la nouvelle présentation du projet de loi de finances (Plf) 2020 arrêté à 3708,95 milliards Cfa. La même source indique que cette impression de baisse budgétaire est liée au reclassement des amortissements de la dette d’un montant de 506,02 milliards Cfa en 2020, dans la partie financement du déficit. Jusqu’ici, cette catégorie de dépense était considérée comme une dépense budgétaire et non de trésorerie, comme c’est le cas actuellement avec la nouvelle loi organique relative à la loi de finances (Lolf). Le rapport de la commission des finances ne manque pas d’indiquer que le projet de loi a été bâti sur une prévision de croissance d’environ 7% et un déficit budgétaire maintenu à 3%, conformément aux objectifs de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). La même source ajoute que les ressources internes devraient connaître une augmentation de 3,5% par rapport à la Loi de finances initiale 2019, pour s’établir à 2.862 milliards Cfa, soit un bond de 241 milliards Cfa en valeur absolue et 9,9% en valeur relative par rapport à la Loi de finances rectificative de 2019.

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