Campagne agricole à Kolda : Adc Ninnaba revoit ses prévisions à la hausse

Par Nicolas Ismaël MANSALY/Correspondant

 

Les objectifs d’emblavure pour la campagne agricole 2020/2021 de l’Association pour le développement communautaire Ninnaba s’établissent comme suit : riz 3500 ha contre 2507 ha en 2019-2020 pour une superficie de maïs fixée à 2000 ha contre 1616 ha en 2020 dont 551 ha destinés à Obantanpa avec Usaid Kawolor.

Le directeur exécutif de cette organisation paysanne entend ainsi accélérer la cadence pour «une riposte efficace contre les effets désastreux de la maladie du covid-19 qui inquiète aujourd’hui le monde entier». Omar Mané a décliné les objectifs prévisionnels de son plan d’action pour la prochaine campagne agricole, samedi dernier, à l’issue d’une réunion tenue à cet effet par visioconférence.

Pour le Sésame avec la Fenprose, à travers Jafowa et Ceras, c’est la même tendance haussière qui est constatée. Ninnaba prévoit d’emblaver 1000 ha contre 600 ha en 2019. Idem pour le maraîchage hivernal où 500 ha sont prévus contre 387 ha en surface de Bambé (individuels) et jardins communautaires, avec Kawolor en 2019, là où la culture de patate douce à chair orange (Pdco) va se contenter 25ha.

Dans la même veine, Adc Ninnaba a décidé d’agrandir, cette année, sa zone d’intervention qui passe de 17 à 20 communes réparties dans les départements de Kolda et Médina Yoro Foula ainsi que Goudomp dans la région de Sédhiou, précise Omar Mané. Le directeur exécutif de Ninnama de réitérer, dans la foulée, l’engagement de sa structure à accompagner la politique agricole de l’État, surtout pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire qui doit être, selon lui, «une priorité pour toutes les organisations de producteurs dans ce contexte de covid-19».

Aussi, a-t-il appelé les producteurs à «aller en masse dans les champs et vallées pour produire en abondance des céréales cette année, tout en diversifiant les spéculations, afin de faire face à l’incertitude de la disponibilité du riz en provenance des pays extérieurs». En tout cas, «il n’est pas du tout évident que les pays qui nous approvisionnaient en riz jusqu’ici, puissent continuer à le faire cette année avec cette maladie du covid-19 qui est en train de sévir partout dans le monde», a-t-il alerté avec insistance.

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