Alexandre Dellal a quitté le regroupement de l’Équipe Nationale à Doha, ce dimanche matin. L’assistant de Djamel Belmadi quitte officiellement ses fonctions de préparateur physique des Verts suite à un différend avec l’un des médecins de la sélection nationale sur la gestion du cas Ounas. Le préparateur physique a concocté un programme spécifique pour le milieu de terrain algérien. Le médecin des Verts a mis son véto.
Absent lors de la séance d’entraînement de samedi, Dellal est rentré à Paris dimanche matin. En dépit de l’insistance de Djamel Belmadi pour le retenir, le préparateur physique français d’origine tunisienne a refusé de revenir à de meilleurs sentiments.
C’est le troisième incident depuis le début du stage des Verts, si l’on compte l’affaire Atal–Bensebaini et celle de Belkebla. Ce qui dénote surtout de la grosse pression qui prévaut au sein du groupe des Verts à moins de dix jours de son entrée en lice en Coupe d’Afrique des Nations. Car un incident comme celui du préparateur physique et de l’un des médecins, ça se règle en principe en privé sans que les choses n’atteignent comme ça un point de non-retour à la veille d’une compétition majeure.
Il faut dire que l’ambiance est loin d’être sereine. L’attitude de Djamel Belmadi au départ de l’aéroport le 8 juin dernier devant un parterre de journalistes, puis la façon dont ils ont géré la blessure d’Ounas à l’entraînement. Paniqué, le sélectionneur avait ordonné l’évacuation du stade alors qu’il aurait pu juste rassurer sur l’état de santé de son joueur- dénote parfaitement de l’état d’esprit qui prévaut. Il faudrait peut-être descendre d’un ton. Autant de pression risque fortement de plomber les débuts des Verts à la CAN. On notera la défaillance du service communication de la FAF décidément incapable de gérer toute situation de crise avec un président aux abonnés absents.