Cas communautaire : La communauté menacée

S’il y a une chose qui commence vraiment à être inquiétante, c’est assurément la recrudescence des cas communautaires. Une situation qui doit être circonscrite le plus rapidement possible, car elle menace la survie de la communauté. Tant que l’on pouvait retracer la chaîne de contamination, il n’y avait pas péril en la demeure, car on pouvait gérer les cas contacts ; mais quand des individus porteurs du virus se promènent le plus tranquillement du monde sans être détectés, il y a vraiment du souci à se faire. Parce que ce sont des cas qui peuvent se multiplier et exploser du jour au lendemain et remettre en cause tout le travail dejà effectué. Aussi, tous les efforts doivent être déployés pour retrouver rapidement les personnes qui ont approché ces cas communautaires, car ce sont elles qui peuvent contribuer à la propagation de la maladie. En d’autres termes, si ces personnes ne sont pas rapidement identifiées et suivies, elles vont simplement devenir des bombes ambulantes étant entendu qu’elles vont élargir la chaîne de contamination. Par exemple, dans l’hypothèse où un cas communautaire contaminerait 10 personnes, ces 10 vont à leur tour en contaminer 100, ainsi de suite. C’est pourquoi les chiffres explosent dans tous les pays. Aussi, faut-il travailler en amont, sinon il sera très difficile de circonscrire la maladie. Et la seule façon c’est d’identifier rapidement les personnes qui ont approché ces cas communautaires et les suivre. Pour la situation d’aujourd’hui (ndlr hier), 5 cas de transmissions communautaires ont été recensés, et si l’on se fie à la vitesse de propagation de ce virus, il est impératif de retrouver rapidement les cas contacts de ces 5 personnes. Le vrai combat c’est maintenant, car après, ce sera trop tard. D’ailleurs, pourquoi ne pas faire une bonne cartographie des cas communautaires pour permettre aux citoyens et aux autorités régionales de prendre les dispositions appropriées ? Ou encore faire des tests de dépistage de masse dans ces coins où les cas communautaires sont les plus présents. D’ailleurs, ces cas sont tellement inquiétants que le docteur Aloyse Diouf, directeur de Cabinet du ministre de la Santé, n’a pas pu s’empêcher de déclarer que “la guerre vient juste de commencer avec un ennemi qui a changé de tenue pour se rendre invisible.”  Pour le moment le ministère de la Santé «encourage le port du masque, pour que la contagion ne puisse pas se faire à d’autres”, a t-il déclaré. Seulement, la remarque qu’il convient de faire est que pour que cette généralisation du masque puisse se faire, il faudrait nécessairement que le masque puisse être accessible à tous. Comme c’est le cas par exemple au Maroc où il coûte moins de 50 cfa. Mais ici pour se le procurer il faut au moins 500 cfa, ce qui est loin d’être à la portée de tous. Mais il est temps quand même que l’État trouve la bonne formule pour venir à bout de ces cas communautaires, car la plus grosse inquiétude, c’ est de voir le nombre de cas exploser comme c’est actuellement le cas en Europe. Ce qui risque tout simplement d’être la catastrophe comme l’avait dit le professeur Moussa Seydi.

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