Centrale électrique de Mboro – Confusion ne peut être plus grave quand la plume politique nous dicte sa loi pour des règlements de compte infondés.

Par Gascogne Ndiaye

En agitant des scandales qui mouillent des autorités de la République, des investigations nous ont permis d’en savoir un peu plus. Il s’agit véritablement, une guerre par presse interposée quand des attaques de tout ordre sont faites à l’encontre du régime et vice-versa. Cela nous a poussé à nous interroger davantage sur les déviations de la presse pendant ces années. Il s’agit notamment des informations calomnieuses utilisées comme des armes de destruction politique contre un adversaire, les organes de presse créés pour assurer le rôle de rempart d’hommes politiques.

 

De nos jours, nos hommes politiques s’adonnent de plus en plus à cette pratique qui consiste à créer un organe de pression sur l’Etat avec des manières différentes et dangereuses. Les lecteurs et autres consommateurs font l’objet d’une manipulation politicienne orchestrée de toute pièce par ces grosses pontes dans le seul but est de préserver une image-écran, qui est loin de la vérité. Ainsi, par ces manœuvres l’opinion est construite à partir de fausses informations qui provoquent la colère auprès du peuple. Malheureusement, nous autres aussi nous ne prenons pas la peine d’aller au fond de ces informations fabriquées par la commande politicienne qui oublie souvent que ces hommes et femmes ont une famille et une honorabilité à préserver vis-à-vis de leurs concitoyens. Une raison fondamentale pour laquelle nous avons jugé nécessaire de dénoncer avec fermeté cette situation que nous assistons. Peuple du Sénégal ! Ouvrons-nous les yeux et appréhendons les informations au-delà des lignes que nous parcourons chaque matin. Puisse que derrière chaque organe de « pression » se trouve un homme politique ou un homme d’affaires. C’est le cas de GFM avec Youssou Ndour affairiste-politicien, Walf avec Sidi L. Niasse affairiste-politicien, Dakarmatin avec Abdoul Mbaye affairiste-politicien, Vox Populi avec Bara Tall, libération avec Yakham Mbaye politicien, lequotidien avec Madiambal Diagne affairiste proche du pouvoir entre autres. Il s’y ajoute d’autres genres via des ouvrages ou via les réseaux sociaux.

En tout état de cause, le peuple continuera de pâtir de cette situation qui ne profite qu’aux grands. Ils sont intouchables, avides de privilèges et de sinécures et insoucieux des intérêts du peuple. Cette obsession est réalisable grâce aux organes de « pression » qui leur donne cette carapace et les capacités de contre-attaquer, d’où le rempart de ces hommes politiques.

Mais aussi, quand la calomnie est une fonction de ces organes de « pression » dans une période donnée notamment à l’approche des élections, nous devons également ouvrir les yeux et décrypter les charges ou assauts à travers ces différents supports sponsorisés. Car, c’est dans la confusion seule que ces sponsors tirent leur épingle du jeu au détriment du peuple. Ce peuple ignorant du jeu, très fragile et vulnérable de ces manipulations doit-il rester inerte? Non ! Je pense bien que si nous savions où nous en sommes et ce vers quoi nous tendons, nous pourrons mieux décider de ce qu’il faut faire et comment le faire. Cela me pousse à reprendre le célèbre journaliste John Swinton quand on lui propose de boire un toast à la liberté de la presse À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880.  Je le cite : « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

20 ans après, nous constatons que ce même phénomène gangrène la presse de notre cher Sénégal. Cher Peuple, l’heure est vraiment arrivée d’avoir de la lucidité par rapport à ces informations, de faire la part des choses et face à cette imposture dont on est victime.

 

 

 

 

Gascogne

 

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