Charge mentale : Une étude dévoile le pourcentage de tâche ménagères gérées par les femmes selon une étude

Une étude dévoile, sur dix, combien de tâches ménagères sont pensées, planifiées et entreprises par les femmes dans les foyers avec enfant. Et les chiffres de l’enquête montrent le chemin qu’il reste à parcourir.

Les tâches ménagères et relatives à l’organisation d’un foyer ne doivent pas seulement être faites. La plupart demandent à être planifiées en amont, organisées, programmées, puis réalisées.

Ainsi, en amont d’une réunion de famille telle que Noël, il y a les repas à anticiper, les courses à lister et acheter, les cadeaux à commander, le ménage à réaliser, etc. De quoi donner le tournis à quiconque sait ce que ça représente en termes de charge mentale.

Une nouvelle étude américaine révèle qu’hélas, la charge mentale liée aux tâches ménagères et du foyer repose encore en très grande majorité sur les femmes, les mères de famille.

Pour leur étude, publiée dans le Journal of Marriage & Family (Source 1), une équipe de deux chercheuses, de l’Université de Bath (Royaume-Uni) et de l’Université de Melbourne (Australie), a analysé les données de 3 000 parents américains, examinant la part de charge mentale relative aux tâches courantes qu’ils et elles gèrent généralement dans leur foyer

Les mères assument 79 % des tâches quotidiennes, comme le ménage et la garde des enfants, soit plus de deux fois plus que les pères de famille (37 %). Ces derniers se concentrent davantage sur des tâches “épisodiques”, comme les réparations et autres bricolages, ainsi que les finances (65 %), et bien que les mères en assument encore une part importante (53 %), “ce qui entraîne une duplication des efforts”, regrettent les chercheuses, dans un communiqué (Source 2).

L’étude indique que les pères ont davantage tendance à surestimer leur contribution aux tâches ménagères que les mères. Ils sont également plus susceptibles de considérer que la charge mentale domestique est partagée de manière égale, alors que dans les faits, ça n’est pas le cas.

À noter que les moins bien lotis sont évidemment les parents solo, pères célibataires et mères célibataires, qui se retrouvent à assumer seul(e) toute la charge mentale. Les papa solo en font ainsi bien plus que les pères qui sont en couple.