Cheikh Yérim Seck va comparaître libre devant le tribunal où il a bénéficié d’un non-lieu à la fin de l’instruction ouverte par le juge du 1er cabinet pour l’affaire qui l’oppose à la gendarmerie.
Par Ndiogou CISSÉ
Hier, Cheikh Yérim Seck a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire à l’issue de son face-à-face avec le doyen des juges. Son audition a donc accouché d’une inculpation et d’un contrôle judiciaire qui lui permet de rentrer chez lui. Le juge n’a pas suivi le réquisitoire du procureur de la République qui a demandé un mandat de dépôt pour Yérim.
En fait, sur cette affaire, le parquet a demandé l’ouverture d’une information judiciaire et le mandat de dépôt contre le journaliste qui a été déféré pour le chef de diffusion de fausses nouvelles et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Avant son audition chez le doyen des juges, Yérim a fait l’objet d’un retour de parquet mardi. La veille, lundi, il a été convoqué pour des propos qualifiés de fausses nouvelles contre la gendarmerie nationale, notamment la Section recherches.
C’est hier qu’il a été reconduit au tribunal où une instruction a été décidée pour son cas. Avec cette procédure, le juge dirige une enquête sur cette affaire pour laquelle, il pourrait, à l’issue, la renvoyer devant la barre ou prendre une ordonnance de non-lieu. Cheikh Yérim Seck qui a été convoqué pour des propos contre la gendarmerie a été entendu avant d’être gardé à vue. Sa convocation fait suite à une émission télé au cours de laquelle, il a tenu des propos jugés graves par le haut commandement de la gendarmerie qui a demandé une enquête.
Le journaliste Cheikh Yérim Seck a déclaré lors de son passage à cette émission que la gendarmerie a saisi 4 milliards Cfa lors d’une descente dans 2 magasins de la famille Farès, révélant qu’une partie de l’argent a été restituée. Sur les preuves de son propos, il a déclaré n’être pas dans les dispositions de donner la source. Le Synpics, le Cdeps, le Cnjr ont dénoncé son arrestation.