Un nouveau passage sur le banc du Chelsea pour Koulibaly. Encore un autre. Nous avons perdu le compte. Le défenseur central sénégalais vit une saison compliquée à Londres.
Les médias et les supporters avaient présenté son arrivée à Londres comme la réalisation méritée du footballeur, presque comme s’il avait joué pour Naples sous la « torture ».
Évidemment, la réalité était très, très différente. Et les faits le démontrent amplement. Au début de la saison, Benitez a prédit que Koulibaly ne serait pas aussi dominant en Premier League qu’il l’était en Serie A. Et c’est ce qui s’est passé. Peut-être que lui-même ne se serait pas attendu à autant de temps sur le banc. Même, pour le défi avec Liverpool, dans le centre de la défense Potter l’a préféré au Badiashile de 21 ans et à Thiago Silva.
En raison du changement d’entraîneur au cours des derniers mois, les Blues ont reculé jusqu’à la dixième place du classement, avec seulement 28 points, comme Brentford et une autre “grande déception” du championnat britannique, le Liverpool de Jurgen Klopp. Arsenal, en tête avec 47 points, et le groupe derrière les Gunners, composé de Manchester City, United et Newcastle (avec respectivement 39, 39 et 38 points), les favoris des bookmakers pour une place en Ligue des champions, semblent être loin derrière.
Alors que nous arrivons à la dix-neuvième journée du championnat, Koulibaly a participé à quatorze matches et a marqué deux buts. Et – voilà la blague – il ne semble pas certain qu’il jouera un rôle de premier plan dans le futur projet technique.
Qui sait si, par-dessous tout, il ne pense pas aussi de temps en temps à Naples, qui vole en Italie, et s’il n’éprouve pas de la nostalgie pour une équipe qui l’avait élu comme leader incontesté et un endroit où, nous en sommes sûrs, il a laissé une bonne part de son cœur.
L’époque où le “Maradona” jubilait en criant son nom est terminée. Et Fuorigrotta s’est plus que consolée avec une nouvelle idole, qui lui fait hurler : “Kim ! Kim ! Kim !”.