“J’ai reçu un coup sur le genou et à la cheville. J’attends le diagnostic des médecins pour savoir ce que j’ai. J’espère être prêt et pouvoir continuer à aider mon équipe dans cette Coupe du monde”, avait déclaré Enner Valencia après la première rencontre de l’Équateur lors de la Coupe du monde, avant de disputer la quasi-intégralité du deuxième match face aux Pays-Bas.
Entre les deux rencontre, les examens effectués sur le genou de Valencia avaient révélé “une légère entorse”, avait confié le sélectionneur argentin Gustavo Alfaro avant d’ajouter que son capitaine jouerait contre les Pays-Bas: “Ils ne peuvent pas l’empêcher de jouer ce genre de matches même en le blessant.”
Titulaire contre les Pays-Bas, il a marqué une nouvelle fois, en début de seconde période, profitant d’un ballon mal repoussé par le gardien néerlandais Andries Noppert (49e) mais n’a pas été en mesure de terminer la rencontre à cause de son genou droit. L’image du joueur sur le banc de touche avec une poche de glace sur le genou n’a pas rassuré sur son état de santé.
“J’avais un peu mal, mais j’ai quand même pu jouer avec la douleur, j’espère aller mieux pour jouer contre le Sénégal”, a déclaré Valencia en zone mixte après le match.
Les chances de Valencia de jouer contre le Sénégal dépendront de l’évolution de sa blessure au genou. L’Équateur n’a besoin que d’un nul pour égaler la meilleure performance de son histoire en Coupe du monde en quatre participations (2006 en Allemagne), en se qualifiant à nouveau pour les huitièmes de finale.
Compte tenu de l’importance du match, peu d’Equatoriens doutent de la présence de leur capitaine dans le onze de départ: “J’ai pu jouer aujourd’hui, j’espère que je pourrai jouer le prochain match”, a-t-il affirmé avec un grand sourire.
Auteur des six derniers buts inscrits par l’Equateur en Coupe du monde, il est le quatrième joueur de l’histoire à marquer six fois d’affilé pour une même nation. Un record qu’il partage avec le Portugais Eusebio (1966), l’Italien Paolo Rossi (1982) et le russe Oleg Salenko (1994) et dont il pourrait être le seul détenteur s’il marque à nouveau contre le champion d’Afrique.
Il est en tête du classement des buteurs du Mondial-2022, à égalité avec le Français Kylian Mbappé (3 buts), et détient le record du nombre de buts inscrits avec la “Tri” (38 buts en 76 sélections).
Mais Valencia n’est pas qu’un attaquant, il est également le leader de cette équipe et son expérience d’ancien joueur de Premier League, West Ham puis Everton entre 2014 et 2017, est utile pour guider la nouvelle génération qui découvre le haut niveau.
Le capitaine équatorien est, en compagnie du troisième gardien Alexander Dominguez et du milieu de terrain Carlos Gruezo, un des seuls joueurs de la sélection à posséder une expérience en Coupe du monde.