Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances a procédé hier, en présence de Amadou Ba, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal et de
Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement et Président de Proparco au lancement de Choose Africa, initiative phare lancée par la France en faveur des Pme, Tpe et start-up africaines. Cette rencontre suivie d’une conférence de presse s’est tenue à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar. Elle est présentée comme la concrétisation de l’engagement pris à Ouagadougou par le président de la République française, Emmanuel Macron, d’accompagner la révolution de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique, notamment à travers l’Agence Française de Développement. Selon le ministre français de l’Économie et des Finances, avec Choose Africa, plus de 2,5 milliards d’euros seront consacrés au financement et à l’accompagnement des start-up, Tpe et Pme sur le continent africain d’ici 2022. Près de 10 000 entreprises africaines seront accompagnées au cours de cette période. A cet effet, précise la même source, tous les outils de l’Afd et de sa filiale consacrée au secteur privé, Proparco, seront mobilisés au profit des entreprises africaines, de l’investissement en capital-risque destiné aux start-up au capital-investissement pour les Pme en croissance, en passant par le financement des institutions financières locales et le soutien à l’écosystème local. L’occasion a été donnée de présenter en détail cette nouvelle initiative, les outils mis à disposition par le Groupe Afd, la plateforme Choose Africa destinée aux entreprises et de faire intervenir des entrepreneurs ayant déjà bénéficié d’un accompagnement du Groupe Afd. De l’avis de Bruno Le Maire, Choose Africa est “le nouveau visage de partenariat entre la France et l’Afrique”. Il a, du reste, laissé entendre que “le Sénégal est un pays phare de cette Afrique innovante”. Son homologue sénégalais Amadou Bâ n’a pas manqué de remercier le président Macron pour cette initiative qui devrait selon lui permettre de “valoriser le savoir-faire en Afrique dans un partenariat gagnant-gagnant”.