«Complot» contre Ben Mady Faye – Les dessous de l’affaire d’escroquerie au Visa qui a ciblé le président du Ppr

L’afffaire remonte en 2018, quand M. Ben Mady Faye, fonctionnaire International basé à Washington Dc aux Usa a posé ses valises au Sénégal pour préparer sa candidature aux élections présidentielles de 2019, auxquelles son parti politique, le Parti pour la Rupture (Ppr) figurait sur la liste provisoire des Partis politiques eligibles au parrainage.

Selon M. Faye, il a rencontré le nommé Alioune Diédhiou pendant ses congés au Sénégal en 2016 dans une station de carburant Shell où il avait garé son véhicule pour faire le plein. À sa sortie de la boutique Select, le sieur Alioune Diédhiou l’a interpellé et on a commencé à discuter quand il s’est présenté ; étant un Diola comme d’habitude entre Sérère et Diola. Sentant un moment mon élocution, il a vite compris que je venais de l’extérieur, nous commencions à parler de la situation politique au Sénégal. Je lui ai parlé de mon souhait à pouvoir créer un Parti politique avec des amis et pourquoi pas, apporter apporter notre expertise au service de mon pays.

J’ai vu qu’il était un gars souriant, et cool, je lui ai remis mon numéro de téléphone. Il commença à me fréquenter et c’était lui qui nous préparait le thé, moi et mes amis. Souvent, nous restions à la maison jusque tard dans la nuit. Je le prenais pour un jeune frère, je l’entretenais, je faisais tout pour lui, il passait souvent la nuit chez nous dans la chambre des hôtes. Mais, un jeune frère est venu en vacances, je l’ai introduit auprès de lui et ils commencèrent à se fréquenter.

Nous sommes allés jusqu’à se partager mon dîner. Le constat que j’avais fait de lui était qu’il n’était pas apprécié par mon épouse qui est juriste ; peut-être qu’elle avait senti le coup venir. Elle me disait de se méfier d’Alioune Diédhiou, je lui répondais souvent que Diédhiou était un cousin Diola, il est tout le temps souriant et que d’ailleurs j’allais faire de lui mon garde du corps.

Nous sommes parvenus, mes amis et moi, à créer le Parti politique, et avions commencé à massifier. Je suis retourné aux Usa et j’ai commencé le travail au sein de la diaspora en vue de préparer les échéances de 2019.

Il continuait à dormir chez nous pendant 3 ans.

Cependant, quand je suis revenu en 2018, pour démarrer les tournées à Dakar et dans les régions pour le parrainage, nous étions parvenus à vendre 69.000 cartes de membres au niveau national, nous avions formé un groupe de leaders qui se réunissaient et avions commencé nos activités de pré-campagne. Le parti disposait de suffisamment de moyens pour nos tournées à l’étranger, mais également au niveau national. Nous avions décidé alors d’introduire une demande légale, pour un parti légalement constitué et des visas pour nos leaders. Mais lui n’en faisait pas partie parce qu’il était du groupe des gardes du corps… C’est à ce moment, d’après mes gardes du corps, qu’il a commencé à se faire rare.

C’est quand l’affaire commença à prendre de l’ampleur, que ma propre maman, malade à l’époque, m’avait demandé de surseoir à ma participation aux élections. Elle m’a dit : “Attends ta génération, ce n’est pas le moment”.

Au même moment, M. Adjibou Soumaré nous a invité à venir travailler avec lui. J’ai dit à mes militants qu’on allait continuer le travail, et je me suis lancé dans des activités humanitaires. J’ai mis plus de 500 millions à la disposition de mon peuple, en équipant plus de 20 postes de santé au Sénégal, aux Parcelles assainies Unité 9, Unité 16, Unité 26, à Rufisque, au poste de date de Diorga Chérif, à Lyndiane Kk, Sibassor, Thiès, Sinassor, Ourour Kk, Sokone, Karang, Koutal, Toubacouta, Ndangane Sambou etc…avec des vidéos et photos à l’appui.

Nous n’avons plus revu Alioune Diédhiou, qui débarqua un jour chez devant quelques membres du Parti leur parlant de projets de mariage pour lequel, dit-il, il avait commencé à rassembler de l’argent et que même sa maman lui avait remis la somme de 400.000 frs qu’il voulait laisser dans les caisses du parti, sinon il allait l’utiliser autrement. Je n’étais même pas présent sur les lieux en ce moment. Mes amis m’ont informé quand je suis rentré de Dakar de chez mes parents.

Je l’ai appelé et l’ai rassuré qu’il n’avait rien à craindre… que le Parti allait le soutenir

Malgré qu’il soit revenu et reprendre son argent sous prétexte que ses sœurs étaient malades, de l’argent qu’il repris intégralement, je l’ai personnellement appelé pour le rassurer que le parti allait le soutenir le jour de son mariage. Chose dite, chos faite, car le jour j à 7 h du matin, des jeunes du parti sont allés gérer tout ce qui était lié à la préparation, et moi, personnellement je ne voulais pas le révéler ici, j’ai tout payé pour lui : du riz, de l’huile, de l’eau, les jus et autres. Une délégation du parti est allée chez lui et la nuit j’ai mis mon véhicule personnel à sa disposition.

Quelques temps après, malgré son absence qui se faisait sentir de jour en jour, on avait juste estimé qu’il s’occupait peut-être de son ménage pour un début, et qu’il n’avait plus assez de temps, Alioune Diédhiou n’a trouvé rien de mieux que de s’accompagner avec d’autres politiciens véreux, que je dérangeais peut-être dans la localité, pour mieux préparer son complot. Avait-il déjà commencé à sentir le poids du mariage avec les dépenses et autres charges ? Toujours est-il que, quelques mois après, il est revenu me trouver chez moi pour m’étaler ses difficultés. Je l’ai conseillé et lui ai encore remis de l’argent.

Mon épouse continuait à me dire de se méfier du gars, sa cousine qui est sa voisine lui a raconté ce que le gars faisait avec d’autres leaders politiques. À notre grande surprise, le Parti a reçu un coup de fil d’un adjudant de police nous disant qu’Alioune avait déclaré qu’il a remis  400.000 frs au Parti pour faire partie du groupe qui devrait se rendre à l’étranger, mais que lui n’a pas reçu son visa.

Étant mieux placé pour discuter de cela avec l’adjudant que j’ai eu moi-même, il m’a dit qu’il l’a interrogé dans le fond, mais qu’il avait senti que ses propos n’étaient pas constants : il parlait tantôt de 400.000 frs, tantôt de 1 million, et même 2 millions, juste pour nuire à notre réputation…

Comment un individu peut remettre de l’argent à un autre individu sans aucune décharge, aucune preuve ? Malheur à eux ! Que des allégations mensongères ! Je n’ai ni été retenu à une quelconque police au Sénégal, ni emprisonné pendant 6 mois.

Quand j’ai senti le coup fourré, je suis allé voir le procureur et le Président du tribunal de cette localité. Ils m’ont conseillé de porter plainte pour tentative d’extorsion de fonds contre le Sieur Alioune Diédhiou et tous ceux qui étaient derrière.

Mon épouse m’a rappelé ce que le Dieu a dit dans Son Livre, le Coran, sur le fait de nuire à quelqu’un, de porter atteinte à son honneur, en l’accusant à tort sans aucune preuve.

C’est pourquoi, je lance un appel aux chefs de partis politiques de faire très attention à certains types d’individus, à l’approche des élections, et de bien revoir leur entourage. Il existe plusieurs types de militants de nos jours…

BEN MADY FAYE

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