Contraception : 24% des femmes mariées non satisfaites

 Le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) a lancé, hier, une consultation régionale sur le rôle essentiel de la planification familiale en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le but de cette rencontre est de prendre en charge les besoins non satisfaits en matière de planification familiale afin de bénéficier du dividende démographique et d’atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030. Elle vise également à identifier et à aligner les actions axées sur l’impact pour accélérer les progrès vers la satisfaction des besoins de planification familiale en Afrique de l’Ouest et du Centre.

À l’ouverture de cette consultation régionale, Dr Marème Dia Ndiaye de la Division de la planification familiale à la Direction de la santé de la mère et de l’enfant, précise que le taux d’utilisation de la planification familiale chez les femmes mariées en Afrique a atteint aujourd’hui 37% contre seulement 15% il  y a de cela 25 ans. Elle ajoute que dans la région, le taux d’utilisation des méthodes modernes de contraception est de 18% chez les femmes mariées et les besoins non satisfaits en méthodes modernes de contraception sont supérieurs à 24%. La consultation régionale est inscrite en droite ligne de la Conférence internationale sur la population et le développement (Cipd), en 1994, lors de laquelle 179 gouvernements avaient adopté un programme d’action visionnaire qui visait à assurer la santé et les droits des femmes et des filles, ainsi qu’à promouvoir leur autonomisation.

Le Fonds des nations unies pour la population indique que depuis 1994 l’accès à la planification familiale volontaire s’est considérablement amélioré. Il ajoute cependant que l’accès à une planification familiale moderne et fiable est loin d’être universel. «Aujourd’hui, dans les régions en développement, plus de 200 millions de femmes souhaitant éviter une grossesse n’utilisent toujours pas de méthodes sûres et efficaces de planification familiale. Les raisons de cette lacune vont d’un manque d’accès aux informations ou aux services dans ce domaine, jusqu’au manque de soutien de la part de leur partenaire ou de leur communauté», relève l’Unfpa.

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