Coronavirus: le test anal critiqué fait ses preuves en Chine, mais critiqué

Health workers in protective gear spray disinfectant in a blocked off area in Shanghai's Huangpu district on January 27, 2021, after residents were evacuated following the detection of a few cases of COVID-19 coronavirus in the neighbourhood. (Photo by STR / AFP) / China OUT

Le coronavirus restant présent plus longtemps dans l’anus, la Chine a mis en place des tests rectaux, notamment pour les voyageurs en provenance de l’étranger. Peu pratiques et raillés sur Internet, ils ne devraient pas être généralisés

 

La Chine recourt de façon croissante aux dépistages Covid-19 rectaux pour tester les sujets à risque et les voyageurs arrivant de l’étranger, une méthode plus fiable mais critiquée par les internautes.

Le pays a largement endigué l’épidémie depuis le printemps 2020 grâce à de strictes restrictions: deux morts seulement ont été recensés depuis mai. Mais de petits foyers localisés ont éclaté ces dernières semaines.

Ils ont poussé les autorités sanitaires à réaliser des dépistages PCR massifs et rapides de dizaines de milliers d’habitants. Les prélèvements sont effectués en général par frottis dans le nez ou la gorge.

Toutefois, selon la télévision publique CCTV, 2021 s’est déjà muée en annus horribilis pour les résidents de plusieurs quartiers de Pékin où des malades ont été récemment découverts : ils ont tous été soumis à un écouvillonnage rectal.
La mesure est également imposée aux personnes en quarantaine obligatoire dans les hôtels, notamment les voyageurs en provenance de l’étranger.

Le dépistage rectal “permet d’augmenter le taux de détection des personnes infectées” car le coronavirus reste présent plus longtemps dans l’anus que dans les voies respiratoires, a indiqué à CCTV le médecin Li Tongzeng, de l’hôpital You’an de Pékin.
Sudouest.fr

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